Des psychiatres devraient témoigner cette semaine

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La Presse Canadienne

2015-10-26 09:56:00

Des psychiatres devraient témoigner cette semaine au procès de Guy Turcotte, accusé du meurtre de ses enfants Olivier, cinq ans, et Anne-Sophie, trois ans…
Des psychiatres devraient témoigner cette semaine
Des psychiatres devraient témoigner cette semaine
L'homme de 43 ans a plaidé non coupable aux deux accusations de meurtre prémédité mais présente une défense de non responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux.

Des psychiatres sont donc attendus pour expliquer l'état mental dans lequel se trouvait l'accusé le soir du drame, le 20 février 2009.

Guy Turcotte a témoigné pendant près de trois jours la semaine dernière sur la détresse psychologique dans laquelle il se trouvait à ce moment.

Il a expliqué qu'il a voulu s'enlever la vie le soir du 20 février et bu du lave-glace - qui contient du méthanol, un alcool toxique _-dans ce but. Puis, il a relaté qu'à un certain moment, il « s'est vu mourir » et a « décidé d'emmener ses enfants avec lui », les poignardant à 46 reprises.

Le lendemain, vers 12h30, l'accusé avait une concentration mortelle de méthanol dans son sang, a témoigné une toxicologue.

Le procès de l'accusé se déroule depuis la mi-septembre à Saint-Jérôme, devant un jury de 11 personnes. La Couronne a fait entendre 29 témoins.
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7 commentaires
  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    Difficile de parler de son état mental s'ils ne le connaissaient pas déjà
    Témoignages théoriques. Difficile de prétendre parler d'un changement si on ne connaissait pas l'individu avant les meurtres. Aucun point de référence.,En expertise, on entend tout et son contraire.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      Quand on cherche à étourdir le jury par des moyens pervers
      Il était déprimé des semaines plus tard? Après avoir tué de la sorte ses 2 enfants, c'est une dépression situationnelle (attendue). Cela n'éclaire aucunement son état mental le soir des meurtres.

  2. DSG
    Here we go
    This is the stage where the trial begins to get stupid. Psychiatrists with no appreciation for our criminal justice system will try to demonstrate that unlike normal murderers who kill multiple people, Guy Turcotte was not in the right frame of mind.

    • SBS
      you are right
      I completely agree with you. There are normal murderers, those whose normal activity is to kill people. Those are in the right frame of mind. And there are abnormal murderers like Guy Turcotte who only killed his two kids and was not in his right frame of mind. Two scenarios with the same conséquences: the death of innocent people. But who cares about them right? What matters is how the killers felt at the time of the murders and how unhappy they were in their miserable life.

  3. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    Pourtant, le lendemain, alors que très lucide, il ne demandait pas des nouvelles de ses enfants
    Il a reconnu l'urgentologue et autre personnel. Personne n'a dit que Turcotte se demandait comment allaient ses enfants, où ils étaient etc.

    Quand ul a demandé à ravoir son sac de patates...ils ne les cherchaient pas...

    S'il s'est détérioré par la suite, c'est autre chose.

    Le soir des meurtres, il a parlé à sa mère sans pour autant lui demander de venir lui apporter de l'aide, il a parlé à son courtier pour annuler le rendez-vous du lendemain et même à la gardienne pour lui dire qu'ils n'auraient pas besoin d'elle.

    C'est le soir des meurtres et le lendemain qui importent. Pas des semaines après.

  4. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    Erreur par procureur au premier procès?
    De mémoire, le psychiatre traitant, celui qui l'avait traité à Pinel avait témoigné pour la Couronne. Le psy de la défense l'avait rencontré seulement 1 année après les faits. POurquoi ne pas avoir tapé sur ce clou en plaidoirie?

    Me semble que la personne qui tente de diagnostiquer l'état de quelqu'un ou qq chose 1 an après est désavantagé comparé à quelqu'un qui peut le faire de fçon relativement contemporaine.

  5. Me C
    Autre considération
    Je suis d'accord pour dire que le témoignage de l'expert doit porter sur l'état de santé mentale de Guy Turcotte au moment des malheureux événements. Seulement, faute de preuve plus précise, le témoignage peut porter sur l'ensemble des symptômes se rapportant à telle ou telle maladie. N'y a-t'il pas des guides établissant les comportements comme le DSM-IV.

    Cela étant, je porte à votre attention une réflexion qui me turlupine depuis quelques semaines par rapport à ce dossier. Le comportement de son ex-conjointe précédent le malheureux drame me semble presque odieux. Suis-je la seule à y voir une relation causale. Attention, ce commentaire n'excuse pas le geste monstrueux commis par Guy Turcotte mais fait germer une réflexion sur les conséquences des gestes et paroles de son ex conjointe.

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