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Les employés de l’aide juridique en Abitibi-Témiscamingue en faveur d’une grève

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Radio -canada

2023-02-10 07:00:00

Josée Jolette, présidente régionale du SFPQ, déplore la lenteur des négociations avec le Centre communautaire juridique de l'Abitibi-Témiscamingue…
Josée Jolette. Source:  Radio-Canada / Marc-André Landry
Josée Jolette. Source: Radio-Canada / Marc-André Landry
Lors d’une assemblée générale mardi soir, les 25 employés du Centre communautaire juridique de l'Abitibi-Témiscamingue (CCJAT) ont voté à l'unanimité en faveur d'un potentiel mandat de grève de dix jours.

Les personnes à l’emploi du CCJAT, un organisme qui offre de l'aide juridique sur tout le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec, sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2020.

Selon Josée Jolette, présidente régionale pour le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), la lenteur des négociations a poussé les employés à se doter de moyens de pression plus importants, pouvant aller jusqu’à une grève de 10 jours.

« Présentement, à la table des négociations, rien n’avance. Quand on avance d’un pas, on recule d’un pas aussi. On approche des trois ans sans contrat de travail. »

En juillet dernier, le SFPQ était arrivé à une entente avec Québec pour le renouvellement de la convention collective de ses 26 000 membres.

Cette étape reste toujours à être franchie pour les employés du Centre communautaire juridique de l'Abitibi-Témiscamingue.

« On espérait que l’affaire pouvait se régler aussi pour les travailleurs du Centre communautaire juridique, mais ce n’est pas le cas. On mentionne qu’on n’a toujours pas de mandat du Conseil du trésor et on ne semble pas vouloir aller chercher une certaine équité avec ce qui a été fait pour les employés de la fonction publique », explique Josée Jolette.

Le principal point en litige des négociations serait la volonté des avocats de l’aide juridique d’obtenir des augmentations salariales semblables à celles qu'ont obtenues les procureurs de la Couronne.
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1 commentaire
  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a un an
    N'importe quoi
    Mais c'est du grand n'importe quoi. On parle des employés de soutien, pas des avocats. Le point principal en litige ne peut pas être la parité avec les procureurs de la Couronne, à moins que le personnel de soutien demande la parité? Allez relire l'article de Radio-Canada la conclusion est: équité avec ce qui a été fait pour les employés de la fonction publique.

    Mauvais travail...

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