Un juge se prononce contre « les fausses peines de prison »
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Florence Tison
2021-02-15 12:00:00
![Me Pierre Gagnon. Photo : Radio-Canada](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/28199__Pierre-Gagnon-droit-inc.jpg)
En effet, depuis le début de la pandémie, il arrive souvent qu’un condamné ne se présente qu’une seule fois à la prison de Roberval et qu’on l’envoie purger le reste de sa peine à la maison pour éviter la propagation de la COVID-19.
Le juge Larouche a donc créé une sentence de 90 jours d’emprisonnement les fins de semaine sur mesure pour l’accusé, qui venait de plaider coupable à plusieurs bris de probation et de manquements à des ordonnances du tribunal.
![La procureure Marie-Christine Savard. Photo : Radio-Canada](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/28199__Marie-Christine-Savard-droit-inc.jpg)
La peine discontinue de 90 jours d’emprisonnement avait été proposée par l’avocat de la défense Me Pierre Gagnon et la procureure de la poursuite Me Marie-Christine Savard. Tous deux ont indiqué que le travailleur forestier perdrait son emploi et ses chances de réhabilitation s’il purgeait une peine continue.
« Dites-moi Me Gagnon, pouvez-vous m’expliquer comment il va purger sa sentence? » a demandé le juge Larouche en audience. Je vais vous le dire, moi, ce qui va arriver, car je l’ai vérifié auprès des agents correctionnels. Ils vont le retourner chez lui. »
« Depuis mars 2020, nous sommes tous en prison à la maison », a souligné le juge.