DI : Et le succès de Stikeman, vous l’expliquez comment ?

Pierre Raymond : Il n’y a pas de recette miracle. C’est une combinaison de plusieurs facteurs. Notre réputation, notre capacité à livrer la marchandise, et surtout la qualité de nos avocats. Les clients cherchent des professionnels qui peuvent faire le travail dans des transactions complexes.

DI : Tous ces palmarès qui vous classent bon premier, vous y attachez de l’importance ?

Pierre Raymond : À choisir, on préfère nettement se classer premier ! Cela dit, ce n’est pas tant la position au classement qui compte, mais d’y figurer tous les ans. De plus, la valeur des transactions a son importance, mais ce qu’il faut surtout regarder c’est le nombre de transactions dans lesquelles on est impliqués. Car plus on fait de mandats, plus on fait d’argent.

DI : Justement, comment obtenez-vous autant de mandats ?

Pierre Raymond : Notre avantage sur nos concurrents, c’est que nous avons beaucoup d’individus de calibre, ce qui nous permet de mener plusieurs transactions de front. Nous obtenons également des mandats de plusieurs sources : de nos clients de longue date ; des investisseurs financiers, les KKR, Teachers, et Bain capital de ce monde ; et de plus en plus des cabinets juridiques internationaux avec qui l’on développe des relations. Ces cabinets agissent pour de grands industriels et investisseurs financiers américains, européens ou asiatiques ; lorsqu’ils songent à investir au Canada, ils nous contactent.