Du palais de justice au ring de combats

Me Erik Magraken est en effet juge de MMA (pour mixed martial art), tout en continuant d’exercer dans son cabinet à Victoria, MacIsaac & Company.

Ce sport, qui associe pugilat et lutte au corps à corps, permet aux participants d’utiliser les coups de pieds, de poings, de genoux, de coudes et des techniques de projections pour venir à bout de leur adversaire.

Considéré comme violent, certains pays en ont interdit les compétitions comme la France. Me Erik Magraken y voit plutôt quelque chose de « courageux et de pur ». D’ailleurs, il pratique le karaté, le jiu-jitsu brésilien et le kickboxing.

En 2014, il a suivi une formation avec John McCarthy, l’ancien arbitre principal de l’Ultimate Fighting Championship, et depuis, il est habilité à juger des compétitions de MMA, Muay Thai et kickboxing.

« L’excitation des matchs, l’énergie dégagée par la foule et l’ardeur des athlètes » l’ont en effet poussé à s’impliquer concrètement dans les compétitions du genre.

« Juger les sports de combat est un exercice fatigant, mais amusant. Cela nécessite une concentration continue pour toute la durée du combat, afin de bien noter tout ce qui se produit », explique Me Magraken, en précisant que généralement, il officie lors de combats locaux, sur l’île de Vancouver.

« On ne peut pas dire que ce sont de « grandes compétitions » dans le sens premier du terme, mais elles le sont pour toutes les femmes et tous les hommes qui y participent et qui méritent un jugement juste », poursuit celui qui considère même que c’est un « privilège » pour lui de participer à ces spectacles.

Sa pratique juridique est collé sur sa passion sportive: Erik Magraken œuvre en responsabilité civile, spécialisé en lésions corporelles. Il tient aussi un blog, Combat Sports Law, depuis 2012, dans lequel il couvre les problèmes de santé liés à la pratique de certains sports comme les lésions cérébrales. Il traite aussi des questions juridiques liées aux combats.