Les vacances étudiantes : un mythe !

Rassurez-vous. Je ne vous écris pas en direct de l’un ou l’autre de ces paradis tropicaux qui accueillent les touristes à la quête de repos.

Et pourtant, ce n’est pas l’envie qui manque.

Dans les faits, sachez que même si la session hivernale est terminée, répit scolaire ne rime pas nécessairement avec vacances.

Pourtant, tout comme moi, des milliers d’étudiants se retrouvent en ce moment loin des bancs d’école, à songer à cette année qui se termine ou à une autre qui débutera bientôt.

Heureusement ou non, c’est selon, l’automne arrivera bien plus rapidement qu’on ne le croit.

Dans le lot, certains peuvent enfin dire mission accomplie et emprunteront le chemin du Barreau, dans quelques semaines. On entend déjà les chuchotements évoquant cette nouvelle étape. C’est une autre tranche de vie qui s’amorce.

Mais, qu’importe là où le cheminement académique nous mène, l’idée préconçue de douces vacances à profiter du soleil n’est que mythe.

Certes y a-t-il quelques exceptions ici et là (nous les saluons), mais la majorité des futurs juristes quittent les salles de cours pour besogner ou étudier, tout l’été.
Rares, en effet, sont les milieux professionnels ou tant de jeunes étudiants peuvent y œuvrer, l’été venu, avant même d’acquérir le diplôme requis.

Le droit permet ce premier contact, rapide et surtout efficace. De fait, pour plusieurs, ces emplois saisonniers sonnent le début d’une longue carrière.

Mais d’autres, eux, partiront à l’aventure, avant de sortir cravates et vestons… mais ne se la couleront pas douce pour autant.

Des programmes populaires
En effet, cette aventure n’aura rien d’un périple sur la plage, consommation alcoolisée à la main, soleil chauffant.

Pour preuve, je n’ai qu’à citer en exemple la cohorte d’étudiants qui se retrouvent actuellement à Pékin, pour y vivre l’école d’été chinoise offerte par la faculté de droit de l’université de Montréal. Il y a de ces initiatives qui s’avèrent tout aussi formatrices.

Pendant quelques semaines, une vingtaine d’étudiants y sont en véritable immersion. Ils y apprennent les rouages – une initiation il va sans dire – du droit pratiqué au pays du milieu.

Grâce à l’entente qui unit le complexe montréalais à son homologue chinois, les séances se déroulent à la prestigieuse China University of Political Science and Law. Un bon coup, qui fut réalisé grâce à une collaboration née en 2002.

Par contre, et c’est entre nous, mes sources me soufflent à l’oreille que l’immersion est plutôt d’ordre culturelle, une fois sur place. On raconte que les universitaires y vivent quelques expériences particulières.

Charmante, Pékin ? On le saura à leur retour.

Mais chose certaine, en voilà une excellente façon de mêler l’utile à l’agréable.

Par ailleurs, sachez qu’ils ne seront pas les seuls représentants de l’université montréalaise à prendre l’étranger d’assaut. Effectivement, dès l’automne, ils seront nombreux à gagner les campus universitaires, partout à travers le globe.

Alors, je vous le disais, non ? Les futurs juristes ne prennent jamais congé !