Un criminel arrêté dans le véhicule d’une avocate

Agence Qmi
2012-03-15 07:00:00
Des propos troublants sont en effet sortis de la bouche de la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Christine Gosselin, après que Belzile eut plaidé coupable, hier, à des accusations de possession de stupéfiants et d’intimidation envers une personne reliée au système judiciaire.
Selon ce qui a été rapporté à la Cour, les policiers ont procédé à l’arrestation de l’individu, alors que ce dernier roulait tous phares éteints, le 6 novembre 2011 dernier.

Toujours selon les faits relatés par la procureure, Belzile aurait demandé aux policiers de lui laisser son « stock » parce que « c’était du Jamaïcain » et que « c’était dur à trouver ». Sur lui, les policiers ont également trouvé 1 200 $.
Casquette « Nomade »
Hier, il a aussi plaidé coupable à un événement survenu le 9 mars alors qu’il roulait sur l’autoroute Henri-IV.
Selon les faits, il aurait pratiquement embouti un véhicule patrouille de la Sûreté du Québec qui effectuait un changement de voie après avoir signalé son intention. Belzile s’est alors mis à klaxonner et à montrer des signes de mécontentement. Le policier a alors décidé de procéder à l’interception du véhicule.
Alors que l’agent tentait de prendre des informations sur les individus à bord du VUS et que la fenêtre n’était descendue que de quelques centimètres, Belzile aurait tourné la casquette qu’il avait sur la tête pour exhiber le mot « Nomade » au policier.
Qui plus est, il a mentionné à l’agent de la paix qu’il était enregistré, qu’il n’avait pas « d’affaire à l’arrêter » et « qu’avoir su qu’il serait arrêté », il lui serait « rentré dedans câl…».
De façon commune, les procureurs ont donc suggéré au président du Tribunal une peine de 16 mois d’emprisonnement pour l’homme de 26 ans.
Dure semaine
Pour ce qui est de l’avocate, Me Jessie Bérubé, rappelons que, depuis une semaine, elle fait couler beaucoup d’encre.
Vendredi, alors qu’elle représentait Kevin Robertson, l’un des « partenaires » de Belzile dans l’affaire SharQC, elle a invité le juge François Huot à relire un jugement qui définit clairement « le rôle que doit tenir un juge lors d’un procès », alors qu’elle se disait exaspérée de « ramer à contresens ».
Hier, ce fut au tour de la juge Chantale Pelletier de sermonner sévèrement l’avocate, qui ne s’est jamais présentée au Tribunal alors qu’elle devait agir dans deux procès simultanés pour agression sexuelle.
Malgré le fait que Me Bérubé ait évoqué des raisons de santé pour motiver son absence, la juge Pelletier a été critique à son endroit.