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Donnie Brasco témoigne, mais interdiction de filmer
La Presse Canadienne
2012-09-24 09:48:00
L'ex-agent du FBI Joseph Pistone, alias Donnie Brasco, a commencé à témoigner devant la Commission Charbonneau, lundi matin, racontant longuement comment il a réussi à gagner la confiance de la famille mafieuse Bonanno à la fin des années soixante-dix à New-York.
Il a infiltré la mafia pendant six ans jusqu'en 1981 en se faisant passer pour un voleur de diamants et pierres précieuses. Il a témoigné du fait que cela lui a pris six à sept mois seulement pour avoir un premier contact avec un barman relié au milieu.
Son témoignage au cours d'une vingtaine de procès a permis de faire condamner quelque 200 personnes, a-t-il relaté.
Il a soutenu que "personne, aucun policier n'a jamais réussi à s'approcher si près d'une famille de la mafia". Sa mission d'infiltration a pris fin lorsqu'il a reçu le contrat d'assassiner un dénommé Bruno et qu'une guerre interne a sévi.
La commission a ordonné aux médias de ne pas filmer ni photographier M. Pistone.
L'ex-agent du FBI témoigne donc avec un paravent qui empêche les gens présents dans la salle de le voir. De plus, la caméra qui transmet des images de la commission ne diffuse que des images de la procureure de la commission qui l'interroge, Me Sonia Lebel, des commissaires ou du paravent qui cache M. Pistone.
On entend cependant la voix de M. Pistone.
"La Commission, les commissaires interdisent toute publication ou diffusion sous quelque forme que ce soit, à quelque moment que ce soit, de la physionomie du témoin Joseph Pistone, sauf pour les photos et vidéos d'archives qui existent déjà et qui sont déjà accessibles au public", a déclaré la juge Charbonneau.
Son témoignage au cours d'une vingtaine de procès a permis de faire condamner quelque 200 personnes, a-t-il relaté.
Il a soutenu que "personne, aucun policier n'a jamais réussi à s'approcher si près d'une famille de la mafia". Sa mission d'infiltration a pris fin lorsqu'il a reçu le contrat d'assassiner un dénommé Bruno et qu'une guerre interne a sévi.
La commission a ordonné aux médias de ne pas filmer ni photographier M. Pistone.
L'ex-agent du FBI témoigne donc avec un paravent qui empêche les gens présents dans la salle de le voir. De plus, la caméra qui transmet des images de la commission ne diffuse que des images de la procureure de la commission qui l'interroge, Me Sonia Lebel, des commissaires ou du paravent qui cache M. Pistone.
On entend cependant la voix de M. Pistone.
"La Commission, les commissaires interdisent toute publication ou diffusion sous quelque forme que ce soit, à quelque moment que ce soit, de la physionomie du témoin Joseph Pistone, sauf pour les photos et vidéos d'archives qui existent déjà et qui sont déjà accessibles au public", a déclaré la juge Charbonneau.
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