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Magnotta: la requête de huis clos a été rejetée
La Presse Canadienne
2013-03-12 11:06:00
L'enquête préliminaire du présumé assassin Luka Rocco Magnotta n'aura pas lieu à huis clos.
La juge Lori-Renée Weitzman, de la Cour du Québec, a rejeté mardi une requête en ce sens présentée la veille par l'avocat de Magnotta, Luc Leclair.
Celui-ci alléguait que toute information qui filtrerait de la salle d'audience pourrait porter atteinte au droit de son client à subir subséquemment un procès juste et équitable et, pour cette raison, il réclamait l'interdiction pour les journalistes et le public d'assister à l'enquête préliminaire, une mesure extrêmement rare.
Devant cet insuccès, Me Leclair a ensuite réclamé que l'ordonnance de non-publication qui est déjà en vigueur soit élargie, requête qui a également été rejetée par la juge Weitzman.
L'avocat des médias, Me Mark Bantey, de Gowlings, a expliqué à sa sortie du tribunal que la juge s'était rendue à ses arguments selon lesquels les provisions du Code criminel entourant une ordonnances de non-publication étaient amplement suffisants puisqu'ils visent tous les éléments mis en preuve.
Cette deuxième décision permet donc de rapporter que Luka Rocco Magnotta est, encore une fois, demeuré impassible dans l'enclos vitré de la salle d'audience à sécurité maximale où il comparaissait pour son enquête préliminaire, qui a finalement pu s'amorcer mardi avant-midi.
Magnotta, qui est âgé de 30 ans, est accusé du meurtre prémédité de Jun Lin, un étudiant d'origine chinoise qui fréquentait l'Université Concordia, de Montréal. Il aurait ensuite démembré son cadavre dans son appartement du quartier Côte-des-Neiges et aurait expédié certains des membres par la poste.
Les avocats représentant la famille de Jun Lin, de même que la Couronne, avaient aussi exprimé lundi leur opposition à la requête de huis clos en soutien à l'argumentaire des médias.
Celui-ci alléguait que toute information qui filtrerait de la salle d'audience pourrait porter atteinte au droit de son client à subir subséquemment un procès juste et équitable et, pour cette raison, il réclamait l'interdiction pour les journalistes et le public d'assister à l'enquête préliminaire, une mesure extrêmement rare.
Devant cet insuccès, Me Leclair a ensuite réclamé que l'ordonnance de non-publication qui est déjà en vigueur soit élargie, requête qui a également été rejetée par la juge Weitzman.
L'avocat des médias, Me Mark Bantey, de Gowlings, a expliqué à sa sortie du tribunal que la juge s'était rendue à ses arguments selon lesquels les provisions du Code criminel entourant une ordonnances de non-publication étaient amplement suffisants puisqu'ils visent tous les éléments mis en preuve.
Cette deuxième décision permet donc de rapporter que Luka Rocco Magnotta est, encore une fois, demeuré impassible dans l'enclos vitré de la salle d'audience à sécurité maximale où il comparaissait pour son enquête préliminaire, qui a finalement pu s'amorcer mardi avant-midi.
Magnotta, qui est âgé de 30 ans, est accusé du meurtre prémédité de Jun Lin, un étudiant d'origine chinoise qui fréquentait l'Université Concordia, de Montréal. Il aurait ensuite démembré son cadavre dans son appartement du quartier Côte-des-Neiges et aurait expédié certains des membres par la poste.
Les avocats représentant la famille de Jun Lin, de même que la Couronne, avaient aussi exprimé lundi leur opposition à la requête de huis clos en soutien à l'argumentaire des médias.
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