« Étoiles », « chiots »… Comment mieux cerner les employés de son cabinet
Camille Dufétel
2023-03-15 14:15:00
C’est ce qu’estime Brooke Lively, PDG et fondatrice de Cathedral Capital, une entreprise au Texas qui aide les entrepreneurs à rendre leurs entreprises rentables.
Dans un billet publié sur ''Attorney at Work'', l’experte identifie plusieurs types d’employés en cabinet et va même jusqu’à qualifier de « terroristes » certaines personnalités qui ont tendance à perturber leur équipe, ce qui ne les empêche pas d’être très productives.
C’est bien pour cela qu’elle ose les qualifier de « terroristes ». Ces personnes tiennent leur employeur en otage.
Dans sa réflexion, elle suggère tout d’abord de faire la part des choses entre les différentes personnalités au travail de ses employés… Avant de décider quoi faire avec les perturbateurs productifs. Les apaiser ou… arrêter la collaboration ?
Étoiles, rats, chiots, « terroristes »
Pour Brooke Lively, l’étoile constitue la personnalité la plus simple à identifier.
Il s’agit d’une personne très productive, qui a « un excellent ensemble de compétences ». Une personne qui fait partie de la colonne vertébrale de l’entreprise, sur laquelle on peut toujours compter en cas de besoin. « Un immense réconfort », décrit l’experte à propos de ce type de personnes.
Elle évoque ensuite les rats. Rats, comme « stars » (étoiles), à l’envers. Pour elles, il s’agit de personnes que l’on embauche rapidement, car il y a un besoin dans le cabinet. Et que l’on licencie aussi rapidement, car elles ont une faible productivité et que leurs valeurs fondamentales ne correspondent pas à celles de l’entreprise.
Pour l’experte, il est toutefois possible de leur enseigner des compétences et de faire en sorte que ces personnent améliorent leurs performances.
Et puis, il y a les chiots. Ils sont par définition, et c’est ce qui leur vaut ce surnom, adorables.
Avec de belles valeurs… Qui « ''fittent ''» avec celles de l’entreprise. Mais voilà… Ces employés ne rapportent pas gros. D’après Brooke Lively, « ils sont agréables à avoir au bureau », « ils rendent tout le monde heureux », « mais ils piaffent partout sur le sol ». En somme, ils piétinent.
Comme pour les vrais chiots, l’experte assure toutefois que l’on peut leur fournir une formation qui les aidera à devenir « des membres bien-aimés et productifs de la famille », la plus grande question étant de savoir si le cabinet est en mesure de leur apporter cette formation.
Sinon, c’est une perte de temps pour tout le monde, estime la PDG américaine.
Et c’est là qu’interviennent les éléments perturbateurs, que la spécialiste qualifie de « terroristes ». Ils sont particulièrement productifs, plus que les autres, et le savent très bien, voire trop bien. Mais, côté valeurs, il y a du travail. Sur le plan interpersonnel, beaucoup de choses coincent.
Le piège des faveurs
L’experte précise que ces personnes vont sans doute venir demander plus d’argent, en précisant qu’ils ont une offre concurrente. C’est là qu’ils prennent leur employeur en otage.
Souvent, l’employeur va leur accorder des faveurs que d’autres non pas. Comme accepter que ces personnes aient plus de jours en télétravail que d’autres ou qu’elles ne se retrouvent pas avec tel ou tel cas qu’elles ne veulent pas prendre.
Agir ainsi est pour la PDG le meilleur moyen de faire fuir les autres collaborateurs, se sentant pris pour acquis.
Ces collaborateurs qui acceptent tout sans broncher, y compris de prendre des cas ennuyeux. Sans tous ces avantages. Ils vont commencer à regarder ce qu’il se passe ailleurs.
Une solution est pourtant devant le nez de l’employeur. Licencier l’employé perturbateur, même s’il rapporte. Terminé, les tensions au bureau. « Tout semble se faire plus rapidement et facilement », pointe l’experte. Et côté finances, tout va bien malgré tout.
Pourquoi ? L’équipe se sent mieux et fonctionne mieux. Voilà pourquoi Brooke Lively l’affirme, il y a une question à se poser pour tout employeur. « Avez-vous engagé un avocat ‘terroriste’, et combien coûte-t-il au cabinet ? »
Anonyme
il y a un an"Étoiles, rats, chiots, « terroristes »"
Quoi ? Il n'y a plus personne sur les sentiers de la "promotion canapé"?
anon
il y a un anNo wonder the legal profession has incredibly high rates of mental health issues, look at how they view and manage ressources
B.
il y a un anJe suis surpris qu'on ait pas encore le type attribué à Jacques B. (IRONIE !)
Anonyme
il y a un an@ Jacques B. tu n'es pas comme les autres
YB
il y a un anEn sommes-nous à comparer les avocats à des animaux ? Ça n'a rien de mignon ou de comique, c'est très malaisant, voire déshumanisant et irrespectueux. Pas étonnant que l'industrie soit telle qu'elle est.
Anonyme
il y a un anVotre choix de vocabulaire vous situe dans la brigade woke âgée de 25-30 ans, Plateau-pithèque sans enfant, qui vote pour Valérie Plante et QS, qui boit des lattés à 7 piasses de chez Starbucks, et qui fait des crises de nerfs à 3h du matin s'il ne reste plus rien dans la canisse en fer achetée à prix prohibitif chez David's Tea.
Anonyme
il y a un anEt votre commentaire suggère fortement que vous manquez cruellement d'imagination. Vous êtes probablement très vulnérable au prêt à penser proposé par les médias. Vous vous croyez original, mais vous ne l'êtes pas du tout. Essayer de réfléchir la prochaine fois. Par vous même. Sans juger. Sans caricaturer. Sans utiliser le mot woke ou Plateau. Si au moins votre commentaire était drôle. Malheureusement ce n'est pas du tout le cas.