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Le Congrès de l’ACC Québec encore de retour!

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Marie-Ève Buisson

2024-11-08 10:15:17

Congrès de l’ACC Québec. Source : Courtoisie
Congrès de l’ACC Québec. Source : Courtoisie
Le congrès de l’ACC Québec attire encore une fois les conseillers juridiques en entreprise pour une journée de conférences et de réseautage.

Le Congrès annuel de l'Association des conseillers juridiques d'entreprise du Québec (ACC Québec) s'est tenu cette semaine au Club St-James, offrant une journée de formation et de réseautage pour les juristes d'entreprise du Québec.

L’ACC Québec, branche québécoise de l’Association des conseillers juridiques d’entreprise (ACC) - un réseau mondial fort de 45 000 membres dans 84 pays.

Avec 140 inscriptions cette année, l’événement a rassemblé des conseillers juridiques d’entreprise de divers horizons et permis des échanges nourris sur des sujets clés, notamment les opérations juridiques, les enjeux de recrutement et l’intelligence artificielle.

Karine Garceau, Maxime Delagneau et Lisa Chamandy. Source : Courtoisie
Karine Garceau, Maxime Delagneau et Lisa Chamandy. Source : Courtoisie

« Cet événement est gratuit pour nos membres et ouvert aux non-membres, ce qui reflète notre volonté de rendre le réseautage et la formation accessibles à tous », a précisé Karine Garceau, présidente de l’ACC Québec depuis 2020.

La thématique du Congrès porte sur les « Legal Ops » (opérations juridiques), un sujet récurrent et largement demandé par les membres de l’ACC Québec.

« L'événement se concentre sur une introduction aux « Legal Ops » et sur l'impact des nouvelles technologies, notamment l’IA générative, dans ce domaine. Les discussions visent à aider les dirigeants, gestionnaires et avocats d’entreprise à mieux intégrer ces outils tels que ChatGP dans leurs pratiques », ajoute-t-elle.

Conférences

Le congrès s’est ouvert sur une conférence où des experts comme Julie Tremblay de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Stéphanie Deslauriers de Pomerleau, et Frédéric Wilson de BLG ont échangé sur les défis de l’optimisation des opérations juridiques.

Freddy Bui-Khac, Angela Maggio et Danielle Montpetit. Source : Courtoisie
Freddy Bui-Khac, Angela Maggio et Danielle Montpetit. Source : Courtoisie

Ils ont entre autres discuté des leçons, des défis et des éléments à considérer lors de l’implantation d’un service de « Legal Ops » et de la valeur ajoutée qu'une telle transformation peut apporter à une entreprise.

Par la suite, le panel de recrutement, animé par des experts du Groupe Montpetit, a exploré les défis auxquels les équipes d’entreprise font face dans le recrutement juridique. La présidente, Danielle Montpetit, accompagnée de ses collègues Angela Maggio et Freddy Bui-Khac, a partagé des conseils sur la mobilisation et l’optimisation des talents dans un marché de l’emploi compétitif.

« On doit faire face à des candidats de plus en plus sélectifs qui ne considèrent plus le salaire comme le critère le plus important », a rappelé Danielle Montpetit.

Claire Mazzini. Source : Courtoisie
Claire Mazzini. Source : Courtoisie

Le dîner-conférence avec Claire Mazzini, conseillère juridique chez Microsoft Canada, a permis aux participants de découvrir les possibilités offertes par Microsoft 365 Copilot, un outil d’IA générative qui transforme le quotidien des juristes. Claire Mazzini a illustré comment cette technologie permet aux conseillers juridiques d’optimiser leur travail, rendant certaines tâches de routine plus fluides et efficaces.

En après-midi, une discussion sur l’avenir de l’intelligence artificielle pour les juristes a été animée par Maxime Delagneau de DiliTrust et Lisa Chamandy de BLG. Les panélistes ont exploré comment l’IA change les pratiques juridiques et quels enjeux elle soulève, notamment en matière de respect de la vie privée et de conformité.

L’après-midi s’est poursuivie avec un atelier de l'agence Les Effrontés pour guider les conseillers juridiques en entreprise à découvrir les services clés d’un style professionnel adapté à leur image.

Enfin, la journée s’est terminée avec un cocktail permettant aux conseillers juridiques d’entreprises de faire du réseautage.

Un outil

Maxime Delagneau, Lisa Chamandy et Karine Garceau. Source : Courtoisie
Maxime Delagneau, Lisa Chamandy et Karine Garceau. Source : Courtoisie

Pour plusieurs, l’ACC Québec est bien plus qu’une simple association. « C’est un réseau et un ensemble de ressources qui nous sert au quotidien », confie Rime El Rhoul, vice-présidente de l’ACC Québec et conseillère juridique chez Groupe Pelican.

« L’ACC nous offre accès, sur son site web, à des gabarits, des articles, et des conseils provenant de juristes d’autres juridictions, ce qui est indispensable pour des avocats d’entreprise qui doivent traiter de questions complexes et souvent internationales », ajoute-t-elle.

Grâce aux événements de l’ACC Québec, Rime El Rhoul a pu rencontrer la plupart de ses contacts professionnels.

« Le Congrès de l’ACC Québec est devenu l’endroit par excellence pour discuter de nos défis communs », explique Rime El Rhoul.

De gauche à droite: Rime El Rhoul,Teodora Niculae, Karine Garceau, présidente, Julie Pilon Saint-Dizier, Ariel Thériault-Roy et Neda Esmailzadeh. Source : Courtoisie
De gauche à droite: Rime El Rhoul,Teodora Niculae, Karine Garceau, présidente, Julie Pilon Saint-Dizier, Ariel Thériault-Roy et Neda Esmailzadeh. Source : Courtoisie

Les juristes présents se sont dits impressionnés par la qualité des conférences et des outils présentés. Marie-Catherine Girouard, conseillère juridique chez St Marys Cement et ancienne membre du conseil d’administration de l’ACC Québec, apprécie cet événement annuel.

« Le congrès est toujours enrichissant. Les conférences nous apportent des perspectives pratiques et nous permettent de réseauter avec d’autres conseillers, ce qui est souvent difficile à organiser dans notre domaine », déclare-t-elle.

Pour Katerin Abarca Duran, conseillère juridique, le congrès a été une première incursion dans l’univers de l’ACC. « J’avais entendu parler de l’ACC Québec, mais je n’avais jamais assisté à un événement. J’ai appris qu’il s’agit d’un réseau mondial qui propose des formations très ciblées pour nous. Je ne suis pas membre actuellement, mais je vais sérieusement considérer l’adhésion », affirme-t-elle.

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