Une nouvelle directrice juridique chez…
Camille Dufétel
2023-02-08 13:15:00
Me Rizkallah travaillait auparavant pour le cabinet d’avocats montréalais MTLex, qu’elle a fondé avec ses collègues Me Yoann Gauthier et Me Alexandre Ricci en 2017.
« Après la pandémie, j’ai senti que j’avais besoin de nouveaux défis et de changements », explique celle qui a 10 ans de pratique privée à son compteur et qui a aussi été présidente d’Axent Entrepreneurs, qui promeut un réseau d’entraide pour les entrepreneurs.
Valeurs partagées
Elle ajoute que quand Portage, fort d’environ 450 employés et neuf centres, a cogné à sa porte, elle a réalisé qu’elle partageait les valeurs de cet organisme canadien, connu pour sa lutte contre la toxicomanie et la drogue, et qui fête cette année ses 50 ans.
« On se tourne vers moi pour me poser des questions et on s’occupe aussi des comités de gouvernance », détaille l’avocate, qui répond aussi directement au président et travaille avec un assistant et un parajuriste.
« Nous touchons à plusieurs secteurs du droit, incluant du droit du travail et du droit de la propriété intellectuelle, du corporatif », précise Me Rizkallah, notamment « selon les nouvelles lois mises en vigueur ».
Conseil juridique immédiat
L’avocate fait remarquer que cet organisme, s’il est privé, est cependant subventionné par le gouvernement et « doit avoir un conseil juridique immédiat dans chaque sphère et domaine du droit », à l’interne, pour « le day-to-day ».
Si elle n’a pas complètement tourné la page de MTLex, Me Rizkallah, qui a suivi ses études à Beyrouth et à Montréal, précise qu’aujourd’hui, elle se dédie à Portage.
Alors qu’elle était à son compte, l’avocate est aujourd’hui employée, mais estime que son poste lui permet de prendre des initiatives en toute liberté et avec de la confiance.
« La collaboration est excellente avec toute l’équipe, je ne sens pas la différence », assure-t-elle, ajoutant que Portage a aussi une fondation qui amasse des fonds pour ses centres au Québec.
Dans son parcours antérieur, l’avocate d’origine libanaise dit avoir « toujours offert son aide pour la délinquance juvénile », entre le Liban et le Québec. Elle est également avocate bénévole pour la Clinique juridique du Mile End.
Le droit est pour cette adepte de théâtre une histoire de famille, puisque son père et son arrière-grand-père étaient avocats au Liban.