Arabie Saoudite: Fasken fera cavalier seul

Emeline Magnier
2013-04-12 10:15:00
Pour justifier cette décision, le cabinet saoudien fait valoir que son homologue canadien "exerçait en dehors de l'entente et que dans ces conditions, il n'était pas possible de poursuivre une collaboration".
Chez Fasken, on indique que ce choix est motivé par la demande de clients saoudiens qui souhaitaient travailler avec d'autres interlocuteurs. " Personne n'est à blâmer, c'est l’avis du client qui prime" a précisé à The Lawyer un des collaborateurs.

À The Lawyer, Me Gravel revient également sur certains mythes occidentaux quant à la condition des femmes avocates au Moyen Orient et précise qu'Anne Granger, associée principale, est le conseil de confiance de hautes directions saoudiennes.
L'annonce de la rupture fait écho avec celle du bureau d'avocats international Herbert Smith Freehills faite deux jours plus tôt, lequel a déclaré que son partenariat avec le cabinet Al-Ghazzawi prendrait fin en août.
Fasken indique ne pas envisager d'autre partenariat en Arabie Saoudite pour le moment. Osool, pour sa part a déjà entamé des négociations avec d'autres cabinets internationaux.