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Bastarache est excédé par les questions du camp Bellemare
La Presse Canadienne
2010-09-22 13:23:00
L'avocat qui représente Marc Bellemare a excédé le commissaire Michel Bastarache, mercredi, en contre-interrogeant le collecteur de fonds libéral Charles Rondeau.
Jean-François Bertrand (photo) a été rappelé à l'ordre à plusieurs reprises par M. Bastarache, qui jugeait ses questions non pertinentes au mandat de la commission.
En ajournant l'audience pour la pause de midi, M. Bastarache a lui-même prévenu M. Bertrand qu'il ne pourrait continuer à poser des questions à M. Rondeau s'il s'entête ainsi à l'interroger notamment sur les pratiques de financement du PLQ et la mécanique des nominations gouvernementales.
Mercredi avant-midi, le contre-interrogatoire mené par M. Bertrand a aussi mécontenté les avocats représentant le gouvernement, le premier ministre Jean Charest ainsi que le Parti libéral du Québec, qui ont fréquemment soulevé des objections.
En réponse à M. Bertrand, M. Rondeau a eu l'occasion d'exposer qu'il joue parfois l'équivalent du rôle d'un "député", a-t-il dit, en relayant des curriculum vitae de personnes intéressées par des nominations gouvernementales ou encore les plaintes de soumissionnaires mécontents des résultats d'appels d'offres publics.
M. Rondeau, un comptable agréé qui milite depuis 35 ans au PLQ, a aussi expliqué qu'avec son ami collecteur de fonds Franco Fava, ils avaient décidé de ne pas participer à la campagne de financement de la course à la mairie de M. Bellemare, en 2005, après son départ du gouvernement.
M. Rondeau a affirmé qu'il connaissait d'autres aspirants maires dans la course cette année là et qu'il ne voulait pas envoyer le message, en travaillant pour M. Bellemare, que l'ancien ministre de la Justice était le candidat du PLQ.
La commission examine les allégations de trafic d'influence de M. Bellemare quant au processus de nomination des juges.
Mardi, M. Rondeau a admis qu'il avait suggéré à M. Bellemare d'offrir une promotion à un juge, Michel Simard, qui a déjà agi à titre d'avocat conseil lors des campagnes électorales du PLQ.
M. Simard a été ensuite promu juge en chef adjoint à la Cour du Québec par M. Bellemare, qui a quitté ses fonctions de ministre en 2004, après un an au gouvernement.
En ajournant l'audience pour la pause de midi, M. Bastarache a lui-même prévenu M. Bertrand qu'il ne pourrait continuer à poser des questions à M. Rondeau s'il s'entête ainsi à l'interroger notamment sur les pratiques de financement du PLQ et la mécanique des nominations gouvernementales.
Mercredi avant-midi, le contre-interrogatoire mené par M. Bertrand a aussi mécontenté les avocats représentant le gouvernement, le premier ministre Jean Charest ainsi que le Parti libéral du Québec, qui ont fréquemment soulevé des objections.
En réponse à M. Bertrand, M. Rondeau a eu l'occasion d'exposer qu'il joue parfois l'équivalent du rôle d'un "député", a-t-il dit, en relayant des curriculum vitae de personnes intéressées par des nominations gouvernementales ou encore les plaintes de soumissionnaires mécontents des résultats d'appels d'offres publics.
M. Rondeau, un comptable agréé qui milite depuis 35 ans au PLQ, a aussi expliqué qu'avec son ami collecteur de fonds Franco Fava, ils avaient décidé de ne pas participer à la campagne de financement de la course à la mairie de M. Bellemare, en 2005, après son départ du gouvernement.
M. Rondeau a affirmé qu'il connaissait d'autres aspirants maires dans la course cette année là et qu'il ne voulait pas envoyer le message, en travaillant pour M. Bellemare, que l'ancien ministre de la Justice était le candidat du PLQ.
La commission examine les allégations de trafic d'influence de M. Bellemare quant au processus de nomination des juges.
Mardi, M. Rondeau a admis qu'il avait suggéré à M. Bellemare d'offrir une promotion à un juge, Michel Simard, qui a déjà agi à titre d'avocat conseil lors des campagnes électorales du PLQ.
M. Simard a été ensuite promu juge en chef adjoint à la Cour du Québec par M. Bellemare, qui a quitté ses fonctions de ministre en 2004, après un an au gouvernement.
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Virginie
il y a 14 ansJuste le ton utilisé par Me Bertrand lors de ses demandes du matin démontre clairement son manque total de respect pour Me Bastarache.
Je le trouve plutôt patient - ça fait longtemps que j'aurais perdu patience!
MTL
il y a 14 ansLe comportement de Me Bertrand me répugne et même si je n'en parle pas publiquement, parce que Me Bellemarre a la liberté de choisir qui il veut comme avocat et comment il veut que son avocat se comporte, je n'ai aucun respect pour Me Bertrand et je lui souhaite le pire dans sa pratique.
Me
il y a 14 ansHypocrite ce Bastarache. Il n'a pas été excédé lors de la pénible démonstration au sujet des trois stylos de Bellemare ?
Me
il y a 14 ans>>>>>>> Juste le ton utilisé par Me Bertrand lors de ses demandes du matin démontre clairement son manque total de respect pour Me Bastarache.
Si c'est vrai, je le seconde. Et je ne suis pas le seul.
Le gars n'a jamais pratiqué le droit au Québec. Un aura conféré par la Cour suprême c'est pas assez pour te faire aimer dans le Barreau. C'est notre territoire et Bastarache est loin d'avoir fait ses preuves.
Me
il y a 14 ans>>>>>>> Le comportement de Me Bertrand me répugne et même si je n'en parle pas publiquement, parce que Me Bellemarre a la liberté de choisir qui il veut comme avocat et comment il veut que son avocat se comporte, je n'ai aucun respect pour Me Bertrand et je lui souhaite le pire dans sa pratique.
C'est vrai qu'il y a des choses à critiquer chez Me Bertrand. Il demeure toutefois beaucuoup plus décent et élégant que Mes Côté et Dugas.
Anonyme
il y a 14 ans> >>>>>>> Le comportement de Me Bertrand me répugne et même si je n'en parle pas publiquement, parce que Me Bellemarre a la liberté de choisir qui il veut comme avocat et comment il veut que son avocat se comporte, je n'ai aucun respect pour Me Bertrand et je lui souhaite le pire dans sa pratique.
>
> C'est vrai qu'il y a des choses à critiquer chez Me Bertrand. Il demeure toutefois beaucuoup plus décent et élégant que Mes Côté et Dugas.
J'aime bien ce que j'ai vu de Me Bertrand qui ne s'en laisse pas imposer. Il me fait penser à Geoges Marchais, un ancien président du parti communiste français qui a répondu un jour à un journaliste qui n'était pas content des réponses à ses questions: " Monsieur, vous arrivez avec vos questions, et bien, pour ma part, j'arrive avec mes réponses"
Par ailleurs, comment croire la version de FAVA et RONDEAU lorsqu'on connaît la magouille qui anime le clan libéral. Il faut du culot à FAVA pour venir nier tout!
Me
il y a 14 ans>>>>> Par ailleurs, comment croire la version de FAVA et RONDEAU lorsqu'on connaît la magouille qui anime le clan libéral. Il faut du culot à FAVA pour venir nier tout!
Et il faut un haut degré de prostitution professionnelle pour vouloir les représenter...