Bombardier en Hausse, Yvon Vallières en baisse

Amélia Salehabadi
2010-09-28 13:15:00
Bombardier Transport
Bombardier Transport et ses deux partenaires de consortium d’ailleurs (lesquels inclus un des plus grands constructeurs civils du Brésil).
Ensemble ils viennent de remporter LE contrat de transport du Brésil portant sur la conception, la fourniture et l’installation d’un système de monorail de 24 kilomètres à São Paulo.
Montant du contrat : 2,46 milliards de Réal (1,07 milliard d’euros, 1,44 milliard de dollars US), dont 1,40 milliard (606 millions d’euros, 816 millions de dollars US) pour Bombardier.
C’est ce contrat que lorgnaient d’autres grands joueurs internationaux, comme l’a confirmé à Droit-inc.com Luis Ramos, le directeur des communications de Bombardier Brésil.
C’est-à-dire que ce Contrat peut être perçu, bien sûr comme un prélude au très vaste marché de transport ferroviaire Brésilien, mais pourquoi pas également sud-américain.
Sur les bancs se trouvaient donc de très sérieux compétiteurs notamment des Japonais,des Malaisiens et des Brésiliens.
Et c'est le consortium de chez nous qui l’a remporté ! Yes !
A noter la grande ouverture d'esprit des Brésiliens…
En aparté, ne pourrait-on pas s’inspirer de cette attitude dans notre douloureux dossier du remplacement des wagons de notre métro ?

Le consortium Express Monotrilho Leste (consortium du monorail rapide de l’Est) sera dirigé par la société de génie civil brésilienne Queiroz Galvão et comprendra l’entreprise de construction Construtora OAS et Bombardier, comme fournisseur des équipements électriques et mécanique (E&M).
Bombardier concevra et fournira les éléments électriques et mécaniques du système de monorail INNOVIA 300 de 24 km qui comprend 17 gares, y compris 54 rames de sept voitures (soit 378 voitures) équipées de la technologie automatique de commande de rames BOMBARDIER CITYFLO 650 pour exploitation sans conducteur.
Bombardier sera également responsable des services de gestion de projet, de l’ingénierie et de l’intégration des systèmes, des essais et de la mise en service pour les nouvelles rames, ainsi que pour la signalisation.
Le consortium ne sera pas responsable des opérations du système.
Moins d'argent certes, mais surtout moins de risque, car comme tout le monde sait, les opérations sur du long terme (de 25 à 30 ans) représentent un risque que le privé s'en passerait bien.
Luis Ramos m'a appris que c'était la deuxième tentative d'appel d'offres lancé à São Paulo, la première tentative ayant échoué, puisqu'aucune des consortia n’avait pu soumettre un prix dans la fourchette demandée par le donneur d'offres.
Mais malgré cela, le contrat a été octroyé en moins de 16 mois en tout.
Je ne sais pas pourquoi encore l'exemple du métro de Montréal me hante là.
A noter qu’au niveau juridique c’est Me Adriana Achvi-Roth avocate de Bombardier Systems à Kingston en Ontario qui était 'prime' sur le dossier. Elle a travaillé en étroite collaboration avec l'avocate de Bombardier Brésil, Madame Myriam Polino.
Un cabinet local avait été retenu par les avocats de Bombardier pour compléter l’équipe juridique.
Malheureusement, nous n'avons pas pu obtenir le nom de ce cabinet avant la tombée de cet article.
En Baisse
Le président de l’Assemblée nationale du Québec dans le dossier des accréditations de journalistes de Quebecor sur la colline Parlementaire.
En fait, il les a envoyés siffler sur la colline.
Rien de moins, rien de plus.
L’honorable Yvon Vallières a tenu mordicus à son privilège devant la Cour supérieure.
Il a plaidé que sa décision d'exclure les journalistes était à l’abri du regard des Cours de justice et que les Chartes des droits et libertés protégeant nos droits fondamentaux ne s’appliquaient pas à son institution.
Désolée, mais de quoi je me mêle, là, cher Yvon?
Vous n'avez rien d'autre à faire à l'assemblée que de vous mêler de chicanes internes dans une compagnie privée ?
Voulez-vous rendre hystériques les journalistes de MacCleans?
Anonyme
il y a 14 ansY-a-t-il quelqu'un qui va réaliser que Bombardier Transport c'est allemand? C'est poilant de voir les québécois vouloir que leur métro soit construit par des pures laines qui sont en fait ... des teutons. Lisez la presse économique parfois
Anonyme
il y a 14 ans> Y-a-t-il quelqu'un qui va réaliser que Bombardier Transport c'est allemand? C'est poilant de voir les québécois vouloir que leur métro soit construit par des pures laines qui sont en fait ... des teutons. Lisez la presse économique parfois
Voyons donc! C'est affreusement colonisé comme commentaire et traduit une méconnaissance complète de l'économie. C'est tout à fait normal qu'une multinationale comme Bombardier ait des bureaux internationaux extrêment forts comme celui de Bombardier Transport en Allemagne. Et c'est tout à fait normal que ces bureaux internationaux gèrent des projets, voire des divisions, au grand complet. Avez-vous idée de la force de l'équipe de Honda aux Etats-Unis et de son autonomie? Prétendez-vous qu'Honda n'est pas japonaise pour autant? Ce ne sont pas que les dépanneurs qui sont québécois...
Anonyme
il y a 14 ansVoyons donc, la compagnie mère, Bombardier inc est incorporée au Canada avec un actionnariat à majorité canadienne.
La direction est en Europe pour une filiale. So what?
Anonyme
il y a 14 ansToi t'es vraiment pas fort tu devrais arrêter de lire les nouvelles et retourner à l'école... Si y'a personne qui pense comme toi il faudrait peut-être que tu allumes.
Anonyme
il y a 14 ansQui plus est, ce qui serait bien, c'est que le Canada commence par en achter de ces fameux trains franco-allemands hyper subventionnés (par nous) que le monde entier nous achète....
Me
il y a 14 ansYvon Vallières manque cruellement de jugement. Il proteste contre le lock-out. Or, le lock-out est un moyen de pression tout à fait légal, prévu par la loi. Il est mis à la disposition d'un employeur qui, au surcroît, n'en fait pas mauvais usage. Bref, Yvon Vallières s'insurge contre le fait qu'une compagnie utilise un droit qui lui est conféré par la loi. Bravo.
Me
il y a 14 ansBombardier est une compagnie falimentaire. C'est la bien-être-social des multinationales. Ses dirigeants westmontois sont les BS de Forbes. Bombardier coulerait sans les subventions. De 1942 jusqu'à maintenant, dans l'aéronautique ou le ferroviaire, jamais Bombardier n'a sû être ni rentable, ni auto-suffisante, sans sucer la tétine de l'État.