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Chefferie du PLC : John Manley renonce
L'équipe Droit-Inc
2008-11-04 13:28:00
L’ancien ministre de l’industrie et des Affaires étrangères du Canada, John Manley, ne sera pas candidat à la direction du parti libéral du Canada.
Celui qui est avocat-conseil chez McCarthy Tétrault en a fait l’annonce ce matin dans un courriel envoyé à ses collègues et amis.
Voici le courriel :
Je tiens à vous informer qu'au cours des derniers jours, des amis, membres du caucus, anciens collègues et une foule de purs étrangers m'ont demandé avec insistance de présenter ma candidature et de succéder ainsi à Stéphane Dion en tant que chef du Parti libéral du Canada.
J'ai mené une vaste consultation et j'ai tenu compte de l'opinion des membres de ma famille. Les nombreuses expressions d'appui financier et autres que j'ai reçues m'ont grandement touché. J'ai beaucoup réfléchi et envisagé sérieusement la possibilité d'entrer dans la course à la chefferie.
Beaucoup ont fait appel à mon sens du devoir et à mon engagement envers la fonction publique. Pendant quelques jours, j'ai donc "endossé" mon ancien uniforme et je me suis efforcé de penser à nouveau comme un soldat de première ligne, engagé dans les guerres de tranchées politiques.
La semaine dernière, j'ai dit aux médias que je voulais "tâter le terrain". J'y ai effectivement trouvé un terreau propice et un appui solide auprès de la population canadienne. Je dois cependant avouer en mon âme et conscience que je me suis distancé de l'arène électorale. Je pense aussi ne pas avoir le feu sacré et le souffle requis pour lancer une telle campagne.
J'aime mon pays et je suis loyal au Parti. La politique publique me tient énormément à cœur et selon moi, le service public est une véritable vocation.
Je suis fier et reconnaissant d'avoir occupé tant de hautes fonctions au sein de notre gouvernement. J'espère avoir d'autres occasions de servir mon pays dans un avenir plus ou moins rapproché, mais il est peu probable que ce soit à titre de député.
En tant que citoyen, je suis très reconnaissant à tous ceux et celles qui sont disposés à servir leur pays en mettant leur nom sur un bulletin de vote.
Je leur demande seulement de se traiter mutuellement avec autant de civisme et de respect qu'ils le méritent.
Voici le courriel :
Je tiens à vous informer qu'au cours des derniers jours, des amis, membres du caucus, anciens collègues et une foule de purs étrangers m'ont demandé avec insistance de présenter ma candidature et de succéder ainsi à Stéphane Dion en tant que chef du Parti libéral du Canada.
J'ai mené une vaste consultation et j'ai tenu compte de l'opinion des membres de ma famille. Les nombreuses expressions d'appui financier et autres que j'ai reçues m'ont grandement touché. J'ai beaucoup réfléchi et envisagé sérieusement la possibilité d'entrer dans la course à la chefferie.
Beaucoup ont fait appel à mon sens du devoir et à mon engagement envers la fonction publique. Pendant quelques jours, j'ai donc "endossé" mon ancien uniforme et je me suis efforcé de penser à nouveau comme un soldat de première ligne, engagé dans les guerres de tranchées politiques.
La semaine dernière, j'ai dit aux médias que je voulais "tâter le terrain". J'y ai effectivement trouvé un terreau propice et un appui solide auprès de la population canadienne. Je dois cependant avouer en mon âme et conscience que je me suis distancé de l'arène électorale. Je pense aussi ne pas avoir le feu sacré et le souffle requis pour lancer une telle campagne.
J'aime mon pays et je suis loyal au Parti. La politique publique me tient énormément à cœur et selon moi, le service public est une véritable vocation.
Je suis fier et reconnaissant d'avoir occupé tant de hautes fonctions au sein de notre gouvernement. J'espère avoir d'autres occasions de servir mon pays dans un avenir plus ou moins rapproché, mais il est peu probable que ce soit à titre de député.
En tant que citoyen, je suis très reconnaissant à tous ceux et celles qui sont disposés à servir leur pays en mettant leur nom sur un bulletin de vote.
Je leur demande seulement de se traiter mutuellement avec autant de civisme et de respect qu'ils le méritent.
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