Des questions embarrassantes pour le MTQ

Agence Qmi
2012-06-12 11:55:00
Le ministre ou le ministre délégué aux Transports peuvent alors demander de devancer la réalisation de tel ou tel chantier.
Pourtant, dans presque toutes ses autres activités, le MTQ utilise plutôt 17 directions régionales basées sur des frontières géographiques, et non politiques.

Chantal Gingras, sous-ministre adjointe au ministère des Transports, a été incapable de justifier pourquoi.
« Depuis que je suis au MTQ, ça se fait comme ça. C'est un tri comme un autre », a-t-elle répondu en haussant les épaules.
« Certains cabinets politiques sont-ils plus proactifs à demander le devancement de projet ? » a demandé la commissaire en chef France Charbonneau.
« Non », a répondu la sous-ministre.
Chantal Gingras a précisé que seuls quelques projets étaient devancés chaque année, et qu'il faut mettre ce chiffre en comparaison avec les 1600 chantiers routiers pilotés par le MTQ chaque année.
Les commissaires ont posé plusieurs questions très pointues, mardi matin.
La représentante du MTQ a également été incapable de dire clairement si son organisation privilégie des travaux routiers plus chers, mais plus durables, ou bien des travaux moins chers en faisant des compromis sur la qualité.