Duchesneau critique les procureurs de la commission Charbonneau

Agence Qmi
2012-08-07 07:00:00

« On m’a interrogé et contre-interrogé pendant cinq jours et je n’ai jamais été capable de passer mes messages. L’avocat du gouvernement du Québec (Me Benoît Boucher) est venu me poser des questions simplistes sur mon local, la grandeur de mon bureau, le nombre de toilettes, et une fois que je suis sorti de la commission, on me demande de nommer des noms ? »
Un « piège à cons »
Répliquant au défi de Jean Charest, qui lui a demandé de prouver ses allégations concernant le financement occulte des partis politiques « au lieu de salir tout le monde », le candidat-vedette de la CAQ répond sans détour que c’est un « piège à cons » s’il ne bénéficie d’aucune immunité.
Lors de son témoignage, il jouissait de l’immunité contre les poursuites civiles et criminelles.
L’ancien patron de l’Unité anticollusion avait même affiché ses couleurs en déclarant, d’entrée de jeu, qu’il était prêt à répondre à « toutes les questions ». « Toutes », insiste-t-il, sans exception. Mais aucun procureur, se plaint-il, ne lui a donné l’occasion de vider son sac.