Avocate solo en droit de l’immigration et droit civil, elle est anglophone et issue d’une famille philippine. Elle se présente à Notre-dame-de-grace sous les couleurs de la CAQ. Portrait.
Selon Me Angely M.Q. Pacis, un seul parti peut conduire au changement : la CAQ.
« Comme minorité visible et anglophone, il est très important pour moi que le Parti prenne position positivement afin de respecter l’égalité et la dignité de tous les peuples qui ne sont pas des Québécois de souche », dit cette avocate de 35 ans, qui, avant de se lancer en solo, a pratiqué le droit autochtone pendant trois ans.
Me Pacis est fatiguée de voir un Québec désuniMr François Legault, chef de la Coalition, est un modèle pour elle, « un homme honnête et intègre qu’elle estime tant sur le plan personnel que professionnel ».
« Il est un solide homme d’affaires qui mène la Coalition avec pragmatisme et efficacité. »
Parce qu’il est nouveau leader, selon elle, il peut et se doit d’être le plus opérationnel possible afin de trancher avec ce qu’a connu le Québec jusqu’ici en matière de corruption.
« Le Québec a besoin d’institutions sur lesquelles il peut compter, et qui bâtissent leurs actions dans l’intérêt public, au nom du bien commun. »
Selon elle, Mr Legault a compris qu’il fallait assurer l’intégrité des institutions, que l’économie doit être la priorité numéro une pour unifier les Québécois, mais aussi, qu’il fallait donner l’exemple.
« Sur le plan politique, cette lutte contre la corruption doit servir de base et de fondation à tout le reste. »
Parmi les enjeux majeurs de la campagne selon elle : l’économie, la santé, l’éducation, la langue et la culture.
Un Québec uni
Fatiguée d’un Québec désuni, Me Pacis souhaite que l’accent soit mis sur la gestion des problèmes internationaux qui touchent également la Province, plutôt que sur des chicanes reliées à la division.
À l’instar de Mr Legault, dit-elle, elle voit un Québec uni, un Québec qui n’est pas divisé.
« Mr Legault a compris l’importance d’inclure TOUS les Québécois », dit celle qui parle pas moins de quatre langues (français, anglais, mandarin et tagalog).
« Personnellement, précise-t-elle, même si je parle anglais, j’ai fait du Québec ma maison. Je suis fière d’être Québécoise, je suis fière d’être Canadienne, je suis fière de contribuer à la société. »
Si elle se présente aujourd’hui aux élections dans la circonscription Notre-Dame-De-Grace, c’est pour faire partie de ce changement.
« Pour s’épanouir et s’actualiser, la Province doit intégrer la diversité au sein du gouvernement. »
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