La cause défendue par "Super Samet" entendue en Cour supérieure

Agence Qmi
2013-02-07 07:00:00

Par exemple, la ferme Grefort Inc dit avoir perdu 84 772 $ en 2009, pour des compensations en baisse de 11,37 $ par porc et 140,76 $ par truie en 2009.
Les demandeurs, regroupés sous le nom de l'association Agriculteurs lésés par la Financière agricole (ALFA), insistent aussi pour que la cause soit entendue en deux temps.
La question de la faute alléguée passerait en premier, pour être suivie par les préjudices qui en découlent. L'initiative limiterait ainsi les dépenses juridiques engagées par des producteurs en difficulté, surtout si la Financière agricole conteste chaque étape du dossier.
Poursuite "mal fondée" et "frivole"
La société d'État a répliqué dans une requête en date du 18 janvier. Selon elle, la poursuite est «mal fondée» et «frivole», avec des procédures excessives.

Gérard Samet, avocat au dossier, est pour sa part convaincu qu'il sera possible de démontrer que la Financière agricole a mal agi et d’en faire la preuve pour les 75 producteurs.
«En n'aménageant aucune période de transition, en n'indemnisant pas (suffisamment) les producteurs et en sachant que ça aurait des conséquences dramatiques, elle a commis une faute», a lancé l'avocat.
Il estime aussi que l'argument sur les obligations imposées par le gouvernement ne tient pas la route. «C'est choquant parce que le Québec est un État de droit, a-t-il ajouté. On ne peut pas prendre des décisions sur un contexte politique, mais appliquer des règles.»
La Financière agricole a pour sa part refusé d'accorder une entrevue sur le dossier.
Une vidéo de "Super Samet" qui revient sur toute l'affaire :