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La Cour suprême sourde à la cause de Benoît Laliberté

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La Presse Canadienne

2011-04-21 11:15:00

La plus haute instance du pays a refusé d'entendre l'appel de l'ex-président de Jitec. Il devra sortir son carnet de chèque et signé un montant de 800 000 $ auxquel il a été condamné pour délit d'initié.
Benoît Laliberté ne voulait pas en appeler de sa condamnation mais soutenait qu'il ne devait payer que 20 000 $ selon son interprétation de l'article de la loi sur les valeurs mobilières qui prévoit les amendes.

Le plus haut tribunal du pays a fait savoir aujourd'hui qu'il n'allait pas se pencher sur sa cause.

Pas de quoi se réjouir pour Benoît Laliberté qui posait ici avec son avocat Pearl Reevin
Pas de quoi se réjouir pour Benoît Laliberté qui posait ici avec son avocat Pearl Reevin
Il avait été reconnu coupable en 2008 d'une quarantaine de chefs d'accusation pour avoir contrevenu à la Loi sur les valeurs mobilières en 2000 et 2001, au moment où il était président-directeur général de Jitec, une société informatique cotée à la Bourse de Montréal.

Durant cette période, M. Laliberté avait acquis des milliers d'actions de Jitec par l'intermédiaire de plusieurs tiers, alors que les déclarations d'initié appropriées n'avaient pas été faites. Puis l'annonce hâtive d'un partenariat avec une entreprise de téléphonie avait fait monter la valeur du titre.

L'Autorité des marchés financiers lui avait ainsi reproché des délits d'initié et la diffusion d'information trompeuse "susceptible d'affecter le cours du titre".

Il avait évité la prison parce que ses délits ont été commis avant la modification de la loi en décembre 2002, qui a ouvert la porte à l'imposition d'une peine d'emprisonnement.
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