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Laval : l’opposition réclame plus de transparence

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Agence Qmi

2011-06-16 17:00:00

Les articles de l’Agence QMI sur les liens qu’entretiendraient la firme d’avocats Dunton Rainville et la Ville de Laval n’ont pas surpris outre mesure les partis d’opposition au maire Gilles Vaillancourt.
« Je ne suis nullement étonné que l’affaire sorte, cela confirme mes dires, a affirmé Robert Bordeleau, le chef du Parti du service du citoyen (PSC). J’avais déjà dénoncé, dans les derniers mois, le copinage et les apparents conflits d’intérêts entre les deux parties. C’est un épisode de plus à la longue saga de l’administration Vaillancourt qui fait tout pour favoriser les amis du parti. Plein de magouilles se sont faites et continuent de se faire impunément, il faut que cela cesse. »

Le chef du PSC dénonce le fait que Laval fasse appel à une entreprise externe pour la gestion de ses ressources humaines.

« Cela devrait se faire à l’interne et ne coûterait pas plus cher. Mais la culture de récompenser les donateurs au PRO (le parti du maire Gilles Vaillancourt) ne permet pas une telle chose », a soutenu celui qui réclame toujours la démission immédiate du maire et la mise sous tutelle de la Ville.

Robert Bordeleau croit que l’histoire lancée par l’Agence QMI n’est que la pointe de l’iceberg.

« Ce système est solidement ancré depuis 40 ans et bien d’autres scandales restent à découvrir. Ne trouvez-vous pas bizarre que bon nombre de controverses politiques des dernières années touchent Laval ou une entreprise de la ville? »

Il ne croit pas que les vérifications du ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT) changeront la donne.

« Cela ne donnera rien. On va établir quelques recommandations, mais on dira, en gros, que la ville est bien administrée. L’Unité permanente anticorruption (UPAC) doit recevoir un mandat pour Laval, c’est la solution. »

Du pareil au même

Pour le Mouvement lavallois, ce que relève l’Agence QMI « n’est qu’un autre exemple des nombreuses allégations du même genre pesant sur l’équipe du maire Vaillancourt », a souligné David De Cotis, président du parti.

Il souligne que les mêmes joueurs sont présents sur l’ensemble des contrats octroyés par la municipalité.

« Ce sont toujours les mêmes firmes d’avocats ou d’ingénieurs, les mêmes entrepreneurs en construction qui remportent les appels d’offres. Les apparences de conflits d’intérêts sont trop évidentes. »

Le président du Mouvement lavallois se questionne sur les appels d’offres dans le dossier de gestion des ressources humaines.

« Avec des exigences si précises et restrictives, on peut se demander si Dunton Rainville n’a pas participé à la rédaction de l’appel d’offres? »

Le cabinet du maire de Laval, Gilles Vaillancourt, a laissé savoir qu’il ne ferait pas de commentaires.
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