L'avocat : star de la télé

Kathy Sweeney, dans The Guardian, distingue 3 catégories : le bon, la brute … et le truand !

Les bons

De 1957 à 1966, Perry Mason a incarné l’avocat parfait : calme, consciencieux, gentleman. Il n’a (évidemment) jamais perdu un procès, et a toujours su sortir d’affaires son (évidemment innocent) client.

Alicia Florrick, elle, représente LA femme avocate dans The Good Wife (Une femme exemplaire). Elle, qui doit se battre pour intégrer un cabinet réputé. Elle, qui doit faire ses preuves pour effacer la réputation entachée de son mari politicien.

Autre défenseur des grandes causes : Victor Sifuentes dans LA Law (La loi de Los Angeles). Euthanasie, maltraitance des enfants, droits des gays : tout y passe ! Il est comme ça Victor, il peut pas s’en empêcher.


Les brutes

Barry Zuckerkorn d’Arrested Development est un avocat peu fiable et incompétent …"Votre honneur, je n'ai pas lu le plaidoyer ... c'est très long mais je m’y mets de suite !", lance-t-il à la Cour.

Double féminin de Barry, Ally Mc Beal. Obsédée par son horloge biologique, l’avocate préfère passer son temps à chercher son âme sœur que de peaufiner ses dossiers.

Enfin, Lionel Hutz des Simpsons, lui, perd toutes ses affaires, plaide sans pantalon, et a subtilement nommé son cabinet : « Je ne peux pas croire qu'il s'agisse d'un cabinet d'avocats".


…et les truands !

Attention, ça ne rigole plus. Surtout avec la puissante et impitoyable Patty Hewes de Damages. Corrompre des juges, tuer des chiens, manipuler des preuves : elle n’a aucune limite. Mais elle domine la salle d’audience, comme aucun homme … avant elle (sic).

Saul Goodman, lui, est l’avocat véreux de Breaking Bad, spécialisé dans des affaires de trafics de drogue et d’arnaques à l’assurance. Dans son bureau ? Une statue de la liberté gonflable ! Sa voiture ? Une Cadillac blanche. La classe, quoi.


Enfin, Maurice Levy de The Wire est peut-être l’avocat le plus odieux de la télé ! Sans scrupule, il s’amuse à laisser en liberté les plus grands criminels. « Vous êtes un parasite », dit-il à un personnage. « J’ai le flingue. Vous, l’attaché-case », lui rétorque celui-ci.

Une chose est certaine : la télé, elle, aime les avocats !