Les avocats exigent la parité salariale

Agence Qmi
2013-03-19 10:15:00

En 2011, l'ensemble des avocats du secteur public provincial avait obtenu une bonification salariale de 15 %. Les 120 avocats des centres jeunesse sont les seuls à ne pas avoir eu cette hausse, a-t-on déploré.
«Pourquoi? C'est ça la question, on ne comprend pas, s'est exclamée Me Sylvie Bouchard, avocate des centres jeunesse depuis 27 ans. On plaide contre les avocats de l'aide juridique, qui touchent 15 % de plus, alors que c'est nous qui avons généralement le fardeau de la preuve.»
L'équité salariale entre tous les avocats du secteur public a toujours existé, a-t-elle ajouté. Me Bouchard espère que le gouvernement fera preuve d'ouverture.
Selon le président de la Fédération des professionnèles (FP-CSN), Michel Tremblay, cet écart salarial de 15 % pourrait créer une pénurie de main-d'œuvre dans les centres jeunesse. M. Tremblay a indiqué que des négociations avec Québec sont en cours.
Toutefois, les deux partis ne «s'entendent pas» sur l'équité.
Une lettre signée par l'ensemble des avocats des centres jeunesse a été envoyée, lundi, à la première ministre Pauline Marois et à Stéphane Bédard, président du Conseil du trésor.
«On parle de 120 avocats sur à peu près 1200, ce ne sont pas des sommes faramineuses à investir, a soutenu le président de la FP-CSN Ce qui est paradoxal, c'est que ces gens-là travaillent dans les mêmes cours que les avocats de l'aide juridique. En face d'eux, tous les jours, c'est un avocat qui gagne 15 % de plus.»
DSG
il y a 12 ansBecause they do diddly squat, that’s why. What’s that procedure for kids to avoid sentences, "mesures de rechanges" or something? In any case they stand before the tribunal and accept the same plea all day long, day after day. Not very challenging work.
Anonyme
il y a 12 ansYou obviously know nothing about what lawyers of Centre jeunesse do...
Pierre Chagnon,, Bâtonnier
il y a 12 ansBonne chance aux avocats des centres jeunesse. Leur travail professionnel est très important. Nos jeunes d'aujourd'hui (plus vulnérables)sont nos futurs adultes de demain et méritent les meilleurs services juridiques possibles. Aucun compromis là-dessus.