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Les bébés personna non grata dans les tribunaux ?
Agence Qmi
2011-05-18 13:15:00
Les tribunaux ne seraient pas baby-friendly ? Une femme de Saint-Rémi en Montérégie, a eu l'amère surprise de se faire refouler de la cour municipale alors qu'elle était venue témoigner dans une affaire de conduite dangereuse, accompagnée de son bébé de 7 mois.
L’incident s’est déroulé en début de séance, pendant l’appel du rôle. Le juge Luc Alarie a demandé à la mère et à son bébé de sortir de la salle, sans préciser la raison.
« Il m’a dit : "je vais devoir vous demander de quitter avec votre bébé". Je ne comprenais pas. Ma fille est toujours avec moi et personne ne nous a avisés que je ne pouvais pas l’amener en cour, a raconté Chantal Landry.
Mon bébé ne pleurait pas et il ne dérangeait pas. Il était dans sa poussette. Le plus qu’il a fait, c’est d’émettre un petit son », a assuré la maman de 27 ans.
Sa version est confirmée par le greffier de la cour, Jocelyn Aumont. «Un bébé, ça demeure un bébé, ça émet des balbutiements. Mais moi, je n’ai rien perçu de dérangeant », a-t-il reconnu.
Selon lui, il n’y aurait aucun règlement pour restreindre l’accès à la salle d’audience aux enfants. « C’est rare, mais quand il y a des enfants impliqués, on essaie de les faire passer en premier pour limiter le temps d’attente.»
Mme Landry a confié le bébé à son conjoint à l’extérieur, mais, choquée, elle est rapidement sortie de la salle d’audience par la suite et ils ont décidé de s’en aller. Trois jours plus tard, elle a porté plainte auprès de la municipalité.
« Les employés étaient embêtés. Ils ne savaient pas trop quoi faire avec ça », a-t-elle rapporté. Elle n’a pas eu de nouvelles depuis.
« Ça commence à traîner, a-t-elle ajouté. C’est inacceptable ce qui s’est passé. Et en plus, l’audition de la cause a eu lieu sans que je puisse raconter ce qui s’était passé.»
Mme Landry s’apprêtait à témoigner de la conduite dangereuse d’un remorqueur qui l’avait dépassé sur une ligne double, l’hiver dernier.
Ni le juge ni le procureur de la couronne n’ont retourné les appels.
L’homme impliqué dans la cause aurait plaidé coupable à un des trois chefs d’accusation. Pour les autres, il reviendra en cour dans quelques mois. Rien n’exclut que Mme Landry soit appelée à témoigner de nouveau.
« Il m’a dit : "je vais devoir vous demander de quitter avec votre bébé". Je ne comprenais pas. Ma fille est toujours avec moi et personne ne nous a avisés que je ne pouvais pas l’amener en cour, a raconté Chantal Landry.
Mon bébé ne pleurait pas et il ne dérangeait pas. Il était dans sa poussette. Le plus qu’il a fait, c’est d’émettre un petit son », a assuré la maman de 27 ans.
Sa version est confirmée par le greffier de la cour, Jocelyn Aumont. «Un bébé, ça demeure un bébé, ça émet des balbutiements. Mais moi, je n’ai rien perçu de dérangeant », a-t-il reconnu.
Selon lui, il n’y aurait aucun règlement pour restreindre l’accès à la salle d’audience aux enfants. « C’est rare, mais quand il y a des enfants impliqués, on essaie de les faire passer en premier pour limiter le temps d’attente.»
Mme Landry a confié le bébé à son conjoint à l’extérieur, mais, choquée, elle est rapidement sortie de la salle d’audience par la suite et ils ont décidé de s’en aller. Trois jours plus tard, elle a porté plainte auprès de la municipalité.
« Les employés étaient embêtés. Ils ne savaient pas trop quoi faire avec ça », a-t-elle rapporté. Elle n’a pas eu de nouvelles depuis.
« Ça commence à traîner, a-t-elle ajouté. C’est inacceptable ce qui s’est passé. Et en plus, l’audition de la cause a eu lieu sans que je puisse raconter ce qui s’était passé.»
Mme Landry s’apprêtait à témoigner de la conduite dangereuse d’un remorqueur qui l’avait dépassé sur une ligne double, l’hiver dernier.
Ni le juge ni le procureur de la couronne n’ont retourné les appels.
L’homme impliqué dans la cause aurait plaidé coupable à un des trois chefs d’accusation. Pour les autres, il reviendra en cour dans quelques mois. Rien n’exclut que Mme Landry soit appelée à témoigner de nouveau.
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