Les chicanes entre notaires en hausse, Lola-lolita en baisse
Amélia Salehabadi
2010-11-04 13:15:00
Les chicanes entre notaires
Oui, je l'avoue, les histoires de notaires sont pour moi comme les histoires belges. J'en raffole.
Alors quand il y en a trois qui se chicanent devant la Cour supérieure, c'est pour moi du pur bonbon et je ne peux m'empêcher de partager avec vous, Chers confrères, mon "bidonnement".
Voici livré pour vous l'objet de mon hilarité :

Montant de la vente : 30 000 $, pour à peu près 30 000 « minutes ».
Au passage, je découvre que chez les notaires, le prix courant de vente d'une « minute » est actuellement d’environ 1$, le même prix que le kilo de bananes !
À ce sujet, en contre-interrogatoire, tel que rapporté dans le jugement détaillé de la juge Janinne M. Rousseau un des notaires acheteurs explique l'importance de ces actes appelés minutes pour les notaires :
« (..). Un testament, c'est un acte. Tout acte qu'on reçoit, c'est un document qu'on signe. Le notaire est rémunéré en fonction de ça, il est très rarement rémunéré en fonction de ses conseils. »
Remarque intéressante. Mais revenons au fond.
L’étude du notaire-vendeur contenant 28 424 actes, le prix sera de 30 000 $.
En bon notaire, le vendeur est précis.
Il prévoit avec certitude que son aventure exotique au Vietnam se terminera au bout de 5 ans et accepte dans l’acte de vente une clause de non-concurrence pour la région de Montréal valable le temps de son voyage.
Cinq années se passent et le notaire-aventurier revient à Montréal pour reprendre sa pratique.
Que nenni!, lui répliquent ses successeurs en affaire.
Et la juge Rousseau, qui connait son droit, leur donne raison en rappelant que....
« la Loi sur les notaires prévoie de toute façon une gaine de non-concurrence d'une durée de 50 ans eu égard au district judiciaire du greffe, pour les ventes de 'minutes' de notaire. »
Interloquée, la juge se pose quand même la question de savoir pourquoi (diable) avoir prévu une limite de cinq ans dans le contrat de cession eu égard au district judiciaire de Montréal ?
La réponse (succulente) se trouve dans l'affidavit du contre-interrogatoire d'un des notaires-acheteurs:
« C'est la clause de base, cinq ans, parce qu'on sait que, normalement, la jurisprudence établit que tu peux pas aller au-delà de cinq ans. Dans toutes les ventes de fonds de commerce qu'on a faites, ç'a toujours été cinq ans. Puis même, le rayon de kilométrage, c'est toujours la même affaire, le district puis tout ça, il y a toujours comme une limitation parce que tu peux pas, dépendamment de ce qu'on vend, on peut pas limiter, évidemment empêcher une personne de pratiquer, ça c'est clair. .(...) On met ces clauses-là puis on se dit: bien, s'il revient pratiquer, il reviendra pratiquer mais, à ce moment-là, il reviendra à l'extérieur à Laval, à Chambly, à Longueuil, à l'Assomption. Ça, on s'en fout. Si jamais il veut revenir à Montréal, ben là, on verra ça à ce moment-là, on négociera (...) parce que c'est pas donné quand même trente mille (30 000 $). »
Ben voyons, des notaires qui ne connaissent même pas les lois qui s'appliquent à eux?
Cela ne se peut pas.
Auraient-ils par hasard besoin des services d'un avocat quand ils font des affaires entre eux, pour leur expliquer la Loi?
Je ne me permettrais jamais ce genre de réflexion déplacée.
Si vous voulez vous divertir en ce jeudi pluvieux ou si vous avez déjà dévoré les 51 pages du médiatique jugement Eric. c. Lola, allez parcourir cette décision de la juge Janinne M. Rousseau en cliquant ici.
En Baisse
Lola (ou plutôt Lolita?)
Yves Boisvert dans sa chronique d'aujourd'hui dans ''La Presse'' conclut : « Ne reste plus qu'à féliciter l'avocate de Lola, Marie-France Goldwater, vilipendée l'année dernière. Peu importe comment ça finira, ce combat aura fait avancer les choses au Québec. »
Enlevez-moi vite ce « avancer » dans cette déclaration pour le remplacer par un vigoureux « RECULER » majuscule.
Deux immenses raisons à cela :
Primo : Au Québec, ce n'est pas juste la langue qu'il nous faut défendre, mais également notre identité juridique.
Nous avons un magnifique, fabuleux, sublime, que dis-je phénoménal Code civil. Nous avons un héritage patrimonial de droit romain. Ce DROIT, qui mérite des majuscules également, est profondément ancré dans l'histoire de la belle province et fait partie intégrante de l'IDENTITÉ québécoise.
Nous sommes le dernier bastion de ce droit civiliste en Amérique du Nord. De toute part, la common law nous guette. Voulons-nous finir comme la Louisiane?
Secundo : Au sein d'un couple, quid de la liberté de décision entre adultes consentants?
Il me semble que ce jugement infantilise tous les amoureux du Québec qui décident de faire vie commune.
OK les cocos, dès que vous vivez 3 années en commun (pour être designer comme une union de fait ou « common law spouses ») vous devenez des INCAPABLES au sens juridique du terme.
Big Brother is watching your bedrooms, darlings...
Voulons-nous vraiment cela?
Vivement que la Cour Suprême du Canada rappelle notre autre point distinct du Québec : nous ne sommes pas une province de Common law...mais bien du droit civil.
Moi, je tiens à mon Code. Et vous?
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Anonyme
il y a 15 ansTrois amies femmes, une célibataire, une maîtresse, une femme mariée parlent de leur relation avec leur homme.
Pour tester leur capacité à plaire et enfin pour épicer leur vie intime, chacune décide d'enfiler la panoplie guépière-bas résille-escarpins le soir-même, et de se raconter dès le lendemain l'effet produit sur leur mec.
La célibataire :
"Quand mon fiancé est arrivé à la maison, il m'a trouvée vêtue avec le body de cuir, les hauts talons, le masque... Il m'a regardé avec de grands yeux, m'a dit que j'étais la femme de ses rêves, qu'il m'aimait et nous avons fait l'amour toute la nuit."
La maîtresse :
"Moi aussi j'ai reçu mon amant vêtue de la même façon. Quand il m'a regardée, il n'a rien dit, il m'a trainée fermement dans la chambre et nous avons eu une nuit super chaude !!!"
La femme mariée :
"J'ai envoyé les enfants chez ma mère puis je me suis habillée aussi en cuir noir, body, hauts talons, masque... Mon mari est rentré du travail, j'ai ouvert la porte, il est passé devant moi sans me voir, il est allé dans son bureau poser ses dossiers et m'a crié à travers la maison : "Dis donc BatMan, qu'est ce qu'on mange ce soir ? ""
Anonyme
il y a 15 ans> Les notaires, avec leur incompréhension du droit, c'est peut-être mieux qu'ils ne donnent pas de conseils.
Il est facile de généraliser... alors que nous pouvons voir des atrocités bien plus énormes que celle du cas en espèce dans les arguments juridiques que plaident certains avocats... Se réconforter dans des petites histoires pour baser son opinion, c'est bas. Surtout que les notaires doivent faire plus d'études de droit que les avocats.
Inquiétez-vous pas, il y a une inspection professionnelle a la chambre pour ces cas.
Anonyme
il y a 15 ansQuelle différence y a t’il entre un notaire et un oiseau ?
Aucune, les deux se servent d’une plume pour voler.
Anonyme
il y a 15 ansDeux notaires, associés d’une étude, partent au bar après le travail.
Après quelques minutes, l’un d’eux s’écrie :
- « Zut, j’ai oublié de verrouiller le coffre-fort ! »
- « Bah, ne t’en fais pas, on est tous les deux ici. »
Anonyme
il y a 15 ansC'est l'histoire d'un notaire dans sa BMW qui grille un feu rouge et percute une
voiture dans une petite ville. L'autre voiture est une 2 CV fourgonnette, conduite par un agriculteur.
Comme souvent dans ces cas là, ce n'est pas celui qui est dans son droit qui
gueule le plus fort... Ici aussi, c'est notre notaire qui commence à insulter le
paysan pour ne s'être pas arrêté. Un comble! (Comme il est encore très tôt, il
n'y a pas de témoin, et le notaire espère secrètement rouler le paysan.)
Mais le paysan est plutôt bonasse et ne s'en fait pas pour autant. Il dit au
notaire: -Bah, restez calme! On verra plus tard pour les dégâts à nos voitures.
Le plus important, c'est quand même que ni vous ni moi ne soyons blessés! Je
suis viticulteur et aujourd'hui j'allais livrer des bouteilles de muscat à un
restaurateur. Je vous propose de trinquer avec moi pour nous remettre de nos
émotions. Il doit bien rester une bouteille qui n'a pas cassé là derrière...
Alors le viticulteur passe à l'arrière de la camionnette et en ressort avec une
bouteille. Il la tend au notaire qui ne fait pas de chichi et s'en prend une
bonne lampée. Puis le notaire dit:
- Mais vous ne trinquez pas avec moi? Alors notre fermier répond:
- Non, je pense que je vais plutôt attendre que la police arrive...
Anonyme
il y a 15 ans>Exellente Joke!!!
Anonyme
il y a 15 anshttp://www.justinconseil.fr/index.php
Nouvelle pub des notaires en France...
Anonyme
il y a 15 ans> http://www.justinconseil.fr/index.php
>
> Nouvelle pub des notaires en France...
Je trouve cette vidéo excellente !
Anonyme
il y a 15 ansMustapha a acheté une maison voisine de celle du notaire. Lorsqu'ils font connaissance, Mustapha dit à son voisin :
- Belles maisons, n'est-ce pas, mais la mienne vaut le double de la vôtre !
- Comment cela ? Interroge son notaire de voisin interloqué. Elles sont parfaitement identiques, comment la vôtre pourrait-elle valoir 2 fois plus que la mienne ?
Et Mustapha de répondre :
- Moi j'habite à côté d'un notaire, vous à côté d'un arabe !