L'expansion de Gowlings

David McFadden, le président de Gowlings, a ainsi expliqué au Calgary Herald que la firme a commencé à s'installer sur d'autres continents, lorsque ses clients ont commencé à déménager à l'étranger.

Abordant le modèle économique adopté par la firme, le patron de Gowlings a souligné que la firme privilégiait, avant tout, l'embauche de professionnels "locaux".

"Nous ne voulons pas être un cabinet d'avocats expatriés et nous voulons que nos clients sachent que la firme connaît le marché local et offre une expertise en droit local", a-t-il précisé. "Nous avons des professionnels très bien formés, habiles que ce soit ici ou à l'étranger", a assuré le président de Gowlings.

Disposant de bureaux au pays mais aussi à Moscou, Londres et prochainement à Beijing, la firme va bientôt célébrer ses 20 ans de présence en Russie alors que les États-Unis restent la région où le cabinet dispose du plus grand nombre de clients, hors Canada.

Centre opérationnel

Quant au bureau londonien, il a été créé lorsqu'un de ses clients originaire de Calgary, s'est impliqué dans un projet en Afrique. Depuis la succursale a évolué pour devenir un centre opérationnel important de la firme pour tout ce qui concerne l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient.

Quant à la prochaine ouverture du bureau de Beijing, McFadden reconnaît que "la Chine n'est pas exactement un marché émergent, puisqu'elle a déjà émergé".

Toutefois, fidèle à sa stratégie des débuts, Gowlings a suivi ses clients : "nous avons eu une forte augmentation du nombre d'affaires liées à la Chine au cours des trois à quatre dernières années", confie son président. "Et évidemment, nous voulons être près de nos clients!"