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Malgré 17 cabinets d’avocats, il est condamné à 370 millions $ pour diffamation

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L'équipe Droit-Inc

2009-07-30 09:02:00

Parfois trop c’est comme pas assez. Georges Marciano, l'un des cofondateurs de Guess Jeans, vient de l’apprendre à ses dépens.
Malgré l’utilisation de 17 cabinets d’avocats durant un litige qui aura duré deux ans, ce Français d’origine vient d’être condamné pour diffamation envers cinq de ses employés et à leur verser 370 millions de dollars américains.

Ainsi en a décidé mardi la Cour supérieure du comté de Los Angeles qui l’a déclaré coupable de diffamation et d'infliction intentionnelle d'un préjudice émotionnel

L’histoire est rapportée par The Recorder.

En 1993, Georges Marciano avait revendu sa part de l'entreprise qu'il avait fondée avec ses trois autres frères à Los Angeles en 1981 et travaillait depuis comme marchand d'art et comme promoteur immobilier. Depuis avril 2009, ce Marseillais de 62 ans est également candidat indépendant pour les élections de gouverneur de Californie en 2010.

« Je suis fier d'avoir défendu les cinq anciens employés de Marciano qui sont des gens travailleurs, contre les propos diffamatoires d'un multimillionnaire. Ce verdict prouve qu'être riche ne donne pas l'autorisation de ruiner la vie d'autres personnes au moindre soupçon », a déclaré R. Rex Parris, l'avocat en charge de l'affaire, qui estime qu’il s’agit d’un des verdicts pour diffamation les plus importants rendus à Los Angeles.



En août 2007, Georges Marciano avait entamé des poursuites contre Joseph Fahs, l'un de ses anciens employés et avait étendu la plainte à quatre autres de ses anciens collègues en février 2008. Il les avait alors accusés d'avoir détourné et volé une partie de sa fortune.

La plainte de Marciano avait été rejetée par la Cour de Los Angeles en décembre 2008.

Les cinq employés, qui s'étaient alors retournés contre lui pour diffamation, ont vu aujourd'hui leurs attentes récompensées : après des heures de témoignages, le jury a déclaré Marciano coupable.

Lors de l'audience, Georges Marciano a déclaré qu'il était en croisade et qu'il ne lâcherait pas tant que la justice ne serait pas rendue. Lorsque R. Rex Parris lui a demandé s'il souhaitait prononcer des excuses auprès de ses anciens employés, le cofondateur de Guess s'est fendu d'un sourire : « C'est une blague ? » a-t-il demandé.
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1 commentaire
  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 16 ans
    N'importe quoi
    Même BCE avait pas autant d'avocats

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