Metro gagne grâce à LKD!

L'équipe Droit-Inc
2011-05-19 14:15:00
Raynold Langlois, Guy Turner, Marc-André Sansregret, Marie-Geneviève Masson et Rébecca St-Pierre, de LKD, ont représenté les intérêts de Metro dans ce dossier.
Jacques Larochelle représentait le Regroupement des marchands actionnaires.
Dans un communiqué, LKD résume l’affaire :

Cette « attaque » faisait suite « aux plaintes et accusations à peine voilées des marchands actionnaires dirigées vers les dirigeants de Métro (et plus spécifiquement envers les nouveaux arrivants que seront MM. Pierre Lessard et Paul Gobeil) à qui ils reprochent de les avoir littéralement dépossédés de leur entreprise… ».

« Les marchands-actionnaires ont fait le choix de poursuivre les Défenderesses non pas en leur nom personnel mais par l’entremise du Regroupement. Or, comme la preuve le révèle, le Regroupement n’est qu’un mandataire, qu’un fondé de pouvoir, qui sert de porte-parole des marchands dans leurs négociations et tractations avec les Défenderesses.Le Regroupement ne détient pas les droits que les marchands-actionnaires peuvent prétendre obtenir contre Métro. »

Qui plus est, la Cour a déterminé que si les marchands actionnaires avaient perdu leur contrôle de Metro, cela résultait de leur propre décision de transformer Metro depuis 1989, d’une société de style coop qu’elle était alors, en société ouverte faisant appel à plusieurs reprises à l’épargne publique pour obtenir les capitaux nécessaires pour rivaliser avec ses concurrents et financer son développement.

Le juge note, à plusieurs reprises d’ailleurs dans son jugement, que les marchands actionnaires allèguent n’avoir subi aucun préjudice financier suite aux mesures contestées et que les doléances du Regroupement au cours des années visaient en réalité à inciter Metro à bonifier les ententes commerciales des marchands qu’il représentait.

Enfin, la Cour a rejeté la demande du Regroupement d’annuler un certain nombre de règlements de Metro en évoquant notamment qu’ils étaient non oppressifs et conformes aux statuts de la société, tout en soulignant, par surcroît, qu’on avait mis trop temps avant de les contester.