Dunton Rainville, McCarthy Tétrault, Morency Avocats, Riel Avocats, en quatre ans l'avocat Kevin O'Brien est passé par quatre cabinets...et il vient encore de changer d'emploi! Il s'explique à Droit-inc.com.
Depuis le 22 août, Kevin O'Brien est le nouveau conseiller juridique de Transforce, chef de file nord-américain du transport et de la logistique. Il prend la direction juridique des affaires immobilières.
Kevin O'Brien a-t-il enfin trouvé sa voie?"L'opportunité était bonne, et je recherchais un poste qui me permettrait de me concentrer à la fois sur le droit et sur le côté business en immobilier", a déclaré l'avocat de 37 ans, lors d'un entretien avec droit-inc.com.
Beaucoup d'avocats changent de job en cours de carrière. Mais pour Me O'Brien, il s'agit de son cinquième emploi depuis 2007.
La bougeotte ou simple concours de circonstances?
Me O'Brien explique que son départ forcé de McCarthy, en 2010, l'a pris par surprise car il ne s'attendait pas à quitter ce cabinet.
"Ce fut un gros choc", dit-il. Sur le coup, ce père de famille de deux jeunes enfants a donc été obligé de faire des choix rapidement, peut-être un peu trop rapidement... Il est alors allé chez Morency, qu'il a ensuite quitté un mois plus tard pour Riel Avocats, un cabinet-boutique en droit immobilier.
C'était en octobre 2010.
Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis. Et l'avocat admet avoir beaucoup réfléchi au cours des derniers mois sur ce qu'il voulait vraiment faire comme boulot. C'est comme ça qu'il en est venu à la conclusion qu'une position en entreprise convenait probablement mieux à son style et à sa personnalité.
"En entreprise, on est plus proches des décideurs et j'ai toujours voulu être plus impliqué dans les décisions et les stratégies", explique Me O'Brien. Il souligne aussi que l'avocat en entreprise travaille aussi fort qu'en cabinet, mais sans avoir la pression des heures facturables et des budgets-clients.
Chez Transforce, il sera impliqué dans les transactions immobilières, dans la location de baux (Transforce est à la fois bailleur et locataire), dans les acquisitions immobilières, de même que dans les fusions et acquisitions pour le volet immobilier.
"Dans le fond, explique l'avocat, en entreprise, on est moins dans le papier et plus dans la stratégie."
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