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Orienteur ou recruteur juridique ?
Jean-François Théorêt
2010-02-19 08:30:00
Le recruteur juridique Jean-François Théorêt répond à la Question Carrière de la semaine posée par un lecteur de Droit-inc.com.
Question
Il existe des recruteurs juridiques, mais existe-il des orienteurs juridiques?
La quantité de diplômés en droit est impressionnante; avant, pendant ou après leurs études ou leur stage, plusieurs de ces diplômés savent vouloir travailler dans le merveilleux monde des juristes, mais sans plus: contentieux, petits, moyens et grands cabinets, litige, valeurs mobilières, administratif, immobilier, etc.
Il est impossible de tout essayer pour trouver chaussures à son pied!
Donc, existe-il des orienteurs qui connaissent bien le monde juridique et qui peuvent être consultés après que l'un convienne avec son orienteur ''régulier'' qu'il veut être avocat ou conseiller juridique?
Merci!
Réponse
Il existe certaines entreprises de psychologie industrielle et gestion de carrière qui, bien que ne se spécialisant pas dans le domaine juridique, peuvent apporter une aide pour orienter, réorienter ou pour une réaffectation à la suite d’une restructuration d’entreprise. Cependant, les services de ces orienteurs sont assez dispendieux (on peut parler de plusieurs milliers de dollars) et font souvent partie des indemnités de départ lors de restructurations ou de licenciements. Ils sont donc normalement couverts par les anciens employeurs.
Je vous suggérerais de vous adresser aux gens de votre entourage, si certains évoluent dans le domaine juridique. Toute personne travaillant dans le milieu juridique peut être une bonne source d’informations. Assurez-vous simplement de vous servir de votre jugement et de ne pas tout prendre ce qui est dit pour acquis. Idéalement, discutez avec plus d’une personne de manière à vous faire votre propre opinion.
Finalement, les personnes interrogées seront à même de vous parler de leur domaine d’expertise. Essayez donc de cibler au meilleur de vos connaissances vos intérêts de manière à approcher les personnes les plus pertinentes dès le départ.
Sinon, il est possible de communiquer avec des recruteurs juridiques. Les postes qu’ils ont comme mandats de combler demandent normalement une certaine expérience mais ils ont une excellente connaissance du milieu et seront à même de répondre aux questions que vous pourriez avoir, que ce soit sur les différents domaines de pratique, sur les tendances, sur la rémunération autant en entreprise, en petit comme en grand cabinet que sur les besoins les plus criants des employeurs.
J’espère répondre à votre question, bien que ce ne soit pas une réponse vous aidant énormément. Et si vous communiquez avec moi directement, il me fera plaisir de tenter de répondre encore une fois à vos questions au meilleur de mes connaissances.
Au plaisir.
Jean-François Théorêt
La Question Carrière
Chaque semaine, tour à tour, les recruteurs juridiques Caroline Haney et Jean-François Théorêt répondent à une question posée par vous chers lecteurs.
La Question Carrière de la semaine est choisie parmi toutes celles reçues sur le site. Toutes les questions sont bonnes du moment qu’elles concernent votre carrière de juriste.
Il existe des recruteurs juridiques, mais existe-il des orienteurs juridiques?
La quantité de diplômés en droit est impressionnante; avant, pendant ou après leurs études ou leur stage, plusieurs de ces diplômés savent vouloir travailler dans le merveilleux monde des juristes, mais sans plus: contentieux, petits, moyens et grands cabinets, litige, valeurs mobilières, administratif, immobilier, etc.
Il est impossible de tout essayer pour trouver chaussures à son pied!
Donc, existe-il des orienteurs qui connaissent bien le monde juridique et qui peuvent être consultés après que l'un convienne avec son orienteur ''régulier'' qu'il veut être avocat ou conseiller juridique?
Merci!
Réponse
Il existe certaines entreprises de psychologie industrielle et gestion de carrière qui, bien que ne se spécialisant pas dans le domaine juridique, peuvent apporter une aide pour orienter, réorienter ou pour une réaffectation à la suite d’une restructuration d’entreprise. Cependant, les services de ces orienteurs sont assez dispendieux (on peut parler de plusieurs milliers de dollars) et font souvent partie des indemnités de départ lors de restructurations ou de licenciements. Ils sont donc normalement couverts par les anciens employeurs.
Je vous suggérerais de vous adresser aux gens de votre entourage, si certains évoluent dans le domaine juridique. Toute personne travaillant dans le milieu juridique peut être une bonne source d’informations. Assurez-vous simplement de vous servir de votre jugement et de ne pas tout prendre ce qui est dit pour acquis. Idéalement, discutez avec plus d’une personne de manière à vous faire votre propre opinion.
Finalement, les personnes interrogées seront à même de vous parler de leur domaine d’expertise. Essayez donc de cibler au meilleur de vos connaissances vos intérêts de manière à approcher les personnes les plus pertinentes dès le départ.
Sinon, il est possible de communiquer avec des recruteurs juridiques. Les postes qu’ils ont comme mandats de combler demandent normalement une certaine expérience mais ils ont une excellente connaissance du milieu et seront à même de répondre aux questions que vous pourriez avoir, que ce soit sur les différents domaines de pratique, sur les tendances, sur la rémunération autant en entreprise, en petit comme en grand cabinet que sur les besoins les plus criants des employeurs.
J’espère répondre à votre question, bien que ce ne soit pas une réponse vous aidant énormément. Et si vous communiquez avec moi directement, il me fera plaisir de tenter de répondre encore une fois à vos questions au meilleur de mes connaissances.
Au plaisir.
Jean-François Théorêt
La Question Carrière
Chaque semaine, tour à tour, les recruteurs juridiques Caroline Haney et Jean-François Théorêt répondent à une question posée par vous chers lecteurs.
La Question Carrière de la semaine est choisie parmi toutes celles reçues sur le site. Toutes les questions sont bonnes du moment qu’elles concernent votre carrière de juriste.
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