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Pancartes illégales pour Olivier et Anne-Sophie
Agence Qmi
2011-07-19 14:15:00
Une résidante de Saint-Basile-le-Grand, en Montérégie, qui a mis sur son terrain des pancartes annonçant une manifestation en l'honneur d'Olivier et Anne-Sophie, ces deux enfants tués en 2009 par leur père, Guy Turcotte, s'expose à des amendes.
À l’instar de plusieurs Québécois, Sylvie Provost est en désaccord avec le verdict de non-responsabilité criminelle prononcé le 5 juillet à l'endroit du cardiologue.
Cette mère et grand-mère a donc décidé de promouvoir la manifestation pour les deux petites victimes qui se déroulera le samedi 6 août devant le palais de justice de Montréal.
« Je trouve aberrant qu'en 2011 il n'y ait pas encore de lois qui protègent les enfants et les femmes et surtout que l'on ne donne pas de sentence à ces gens-là qui font du mal à nos enfants et aux femmes », a clamé Sylvie Provost.
La Grandbasiloise s'expose à une amende de 100 $ ou plus en vertu du règlement municipal de Saint-Basile-le-Grand, qui comme dans plusieurs villes du Québec, interdit toute forme d'affichage sur un terrain privé.
Pour le moment, la Ville n'entend pas lui demander de retirer ses pancartes, mais si elle en avait les moyens, Sylvie Provost contesterait le règlement.
« Il y a la charte québécoise, la charte canadienne, l'ONU, il y a de la jurisprudence, mais ça prend de l'argent pour se battre devant ces tribunaux-là. Si je reçois un avis d'infraction, je devrai contester et malheureusement, je n'ai pas les moyens comme Guy Turcotte de me payer des avocats », a souligné la femme, visiblement indignée.
Aucun résidant de Saint-Basile-le-Grand n'a encore porté plainte contre Mme Provost, les pancartes en place depuis vendredi dernier y demeureront donc jusqu'à nouvel ordre.
Cette mère et grand-mère a donc décidé de promouvoir la manifestation pour les deux petites victimes qui se déroulera le samedi 6 août devant le palais de justice de Montréal.
« Je trouve aberrant qu'en 2011 il n'y ait pas encore de lois qui protègent les enfants et les femmes et surtout que l'on ne donne pas de sentence à ces gens-là qui font du mal à nos enfants et aux femmes », a clamé Sylvie Provost.
La Grandbasiloise s'expose à une amende de 100 $ ou plus en vertu du règlement municipal de Saint-Basile-le-Grand, qui comme dans plusieurs villes du Québec, interdit toute forme d'affichage sur un terrain privé.
Pour le moment, la Ville n'entend pas lui demander de retirer ses pancartes, mais si elle en avait les moyens, Sylvie Provost contesterait le règlement.
« Il y a la charte québécoise, la charte canadienne, l'ONU, il y a de la jurisprudence, mais ça prend de l'argent pour se battre devant ces tribunaux-là. Si je reçois un avis d'infraction, je devrai contester et malheureusement, je n'ai pas les moyens comme Guy Turcotte de me payer des avocats », a souligné la femme, visiblement indignée.
Aucun résidant de Saint-Basile-le-Grand n'a encore porté plainte contre Mme Provost, les pancartes en place depuis vendredi dernier y demeureront donc jusqu'à nouvel ordre.
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