Plus de collaboration pour de meilleures pratiques

Agnès Wojciechowicz
2012-10-11 13:15:00

« Nous sommes heureux de renforcer cet important partenariat, afin de conjuguer et d’optimiser les ressources que nos organisations respectives consacrent à l’amélioration des activités économiques et à la justice dans différents domaines », a commenté Akira Kawamura, président de l’IBA.
« L'IBA, l'OCDE et l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime continueront également à développer notre stratégie de lutte contre la corruption pour les professions juridiques afin de la pérenniser sous la forme d’un programme conçu pour le secteur juridique, a ajouté Me Kawamura. De plus, nos organisations œuvreront en faveur de meilleures pratiques, de modules de cours universitaires et de lignes directrices en matière de lutte contre la corruption. »
« l’OCDE et l’IBA sont toutes deux des porte-parole dans un monde marqué par une complexité et une interdépendance croissantes. L’engagement signé aujourd’hui atteste des contributions que chaque institution peut apporter à l’autre : ainsi l’OCDE accueille-t-elle le savoir-faire de l’IBA qui, de son côté, s'engage à sensibiliser davantage les professions juridiques sur les activités normatives de l’Organisation », a déclaré de son côté Nicola Bonucci, directeur des Affaires juridiques de l’OCDE.
L’IBA a donc choisi de soutenir plus particulièrement les initiatives de formation et d’élaboration de lignes directrices pour les Principes de haut niveau du G-20, sur la protection financière des consommateurs. Elle devrait ainsi participer au processus de décision de l’OCDE.
En échange, elle s'engage à faire connaître aux avocats à l'échelle internationale, le pouvoir normatif de l’OCDE. Cette dernière devrait par ailleurs s'associer à l’IBA Human Rights Institute Task Force s'agissant des flux financiers illicites, de la pauvreté et des droits de l’homme.
Un précédent partenariat avait été noué, relatif à la lutte contre la corruption. Les deux organisations avaient conjugué leurs efforts afin de sensibiliser l’opinion, de définir des normes et de renforcer l’attention des professions juridiques sur les contributions à apporter en vue d’éliminer les cas de corruption relevés dans des transactions effectuées au national et à l'international.