Aujourd'hui, c'est au tour de Tim Hortons de défendre ses beignes. En effet, la chaîne de restaurants doit exposer ses arguments en cour dans la cause « Toujours frais » qui l'oppose à des franchisés mécontents.
Archibald et Anne Jollymore, les propriétaires d’une franchise de Tim Horton à Burlington en Ontario, espèrent que la Cour supérieure de l'Ontario va autoriser le recours collectif de 1,95 milliard $ qu’ils ont intenté il y a deux ans au nom de centaines de franchisés.
En 2003, la plus importante chaîne de restaurants du Canada a décidé de changer sa façon de faire certains produits, comme les Timbits, notamment en utilisant des produits congelés. Pour plusieurs franchises, cette décision a eu une répercussion sur leurs profits.
La stratégie de Tim Hortons aurait également forcé les propriétaires de cafés à offrir certains produits pour les lunchs, qui se vendent à des marges plus faibles, selon la demande de recours.
C'est Me Morse défend les franchisésArchibal Jollymore est un ancien cadre de Tim Hortons et sa femme est une chef pâtissière. Leur avocat, Jérôme Morse, du cabinet firme Adair Morse, a déclaré au juge lundi que le prix du beigne a triplé à la suite de la nouvelle directive, pour atteindre 18 cents.
Les avocats de la compagnie basée à Oakville, en Ontario, ont indiqué que Tim Horton ne garantissait pas les niveaux de profits pour ses franchisés. La compagnie plaidera sa cause aujourd'hui devant les tribunaux, dans l’espoir que le recours collectif soit rejeté.
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