Roderick Macdonald heureux d'en être

En entrevue, Roderick Macdonald a expliqué les raisons qui l'ont poussé à s'impliquer dans cette commission, qui a le mandat de se pencher sur la collusion dans l'industrie de la construction et le financement des partis politiques.

« Je considère que participer à une commission comme ça, c'est un devoir de citoyen. Je suis extrêmement humble du fait que la juge Charbonneau m'a demandé de siéger. Je ferai mon possible pour que la commission remplisse le mandat qu'on lui a donné », explique l'ex-doyen de la Faculté de droit de l’Université McGill.

Appelé à commenter la lourdeur du mandat auquel ses collègues et lui devront s'attaquer, le commissaire a préféré s'abstenir, laissant cette responsabilité à la présidente de la commission.

« Probablement que la juge France Charbonneau organisera une conférence de presse d'ici peu et probablement que toutes ces questions vont être traitées lors de la conférence de presse », a dit M. Macdonald.

« C'est un mandat que j'ai accepté volontiers. (...) Je comprends que ça va changer le rythme de ma vie », a dit celui qui entrera en fonction le 28 novembre.

L'autre commissaire qui devrait seconder la juge Charbonneau est Renaud Lachance, vérificateur général du Québec. Après le dépôt de son rapport, prévu en novembre, il quittera ses fonctions pour se consacrer entièrement aux travaux de la commission Charbonneau, a expliqué le ministre Jean-Marc Fournier.

Du côté des rémunérations, Roderick Macdonald empochera 250 $ de l’heure, pour un maximum de huit heures par jour, tandis que son collègue Renaud Lachance devrait percevoir 230 $.


Vous pouvez consulter la lettre de recommandation de la juge Charbonneau ici.