Sean Finn est en furie

L'équipe Droit-Inc
2008-11-27 14:00:00
"Selon moi, c'est une atteinte à la réputation de la Ville de Saint-Lambert" déclare le maire Sean Finn.
Non seulement le rédacteur laisse entendre que la directrice générale de la Ville de Saint-Lambert et un conseiller sont en conflit d'intérêts, mais il oublie de rappeler l'existence d'un avis juridique qui affirme qu'après analyse de tous les éléments du dossier de négociation du bail du Country Club "il faut rejeter toute idée de conflit d'intérêts dans les négociations et leur aboutissement, le tout s'étant déroulé dans le respect des règles d'éthique et de bonne gouvernance"; et en conclusion : "il n'y a ni conflit réel, ni conflit potentiel, ni conflit apparent".
Cet avis juridique a été reçu, déposé et accepté par une résolution du conseil municipal en séance publique, le 23 août 2008. Le journaliste de La Presse en avait reçu une copie le 13 août et était présent le 23 août lors de la réunion publique.
Le maire de Saint-Lambert, M. Sean Finn, tient à faire la mise au point suivante :
"En considérant les commentaires de quelques citoyens, j'ai demandé, en juillet 2008, à Me Claude Bisson, du cabinet d'avocats McCarthy Tétrault, un avis juridique sur la question du respect du code d'éthique de la Ville de Saint-Lambert. J'ai mandaté Me Bisson, ancien juge en chef de la Cour d'appel du Québec et ex-juge en chef du Québec, car il agit depuis juin 1996 à titre de jurisconsulte de l'Assemblée nationale du Québec. A ce titre, Me Bisson est chargé de fournir à tous les députés, des avis concernant les situations de conflits d'intérêts. Ni le maire, ni le conseil municipal de la Ville de Saint-Lambert n'accepteront que des accusations ou des allégations envers un membre de l'administration municipale comme envers un citoyen soient adressées ou publiées sans preuve".
Outré par le manque d'objectivité des propos du journaliste, M. Finn déclare : "J'estime que la couverture faite de l'actualité municipale de Saint-Lambert est clairement orientée et que le journaliste omet des faits importants. Jamais, il ne mentionne qu'en 2001 le Country Club de Montréal a entrepris des négociations de prolongation de son bail dans lequel devaient être fixées de nouvelles conditions. Il ignore la réalité de Saint-Lambert qui, entre 2002 et 2005, était fusionnée à Longueuil, et que pendant cette période aucune négociation n'a eu lieu. En janvier 2006, lors de la reconstitution de la Ville de Saint-Lambert, le conseil municipal de Saint-Lambert a décidé de reprendre les négociations du bail du Country Club de Montréal en suspens depuis l'année 2001.
Les négociations (toujours en cours) permettront de modifier les relations d'affaires entre le Country Club de Montréal et son propriétaire, la Ville de Saint-Lambert, au bénéfice de toutes les parties impliquées.
Il me semble qu'il aurait été pertinent de préciser que, selon le bail actuellement en vigueur, les taxes foncières du Country Club de Montréal sont à la charge de la Ville de Saint-Lambert. Que toutefois, dans le cadre de la présente négociation, le Country Club de Montréal a payé intégralement le montant de ces taxes pour les années 2006, 2007 et 2008, selon le rôle d'évaluation foncière émis par l'agglomération de Longueuil. Le journaliste se garde bien de rappeler que la responsabilité de l'évaluation foncière est une compétence de l'agglomération de Longueuil et aucunement celle de Saint-Lambert.
Malgré les conclusions de l'avis juridique et les faits réels et vérifiables, quelques citoyens mettant en cause la probité du conseil municipal de Saint-Lambert ont entrepris une démarche auprès du ministère des Affaires municipales et des Régions du Québec (MAMR). En conséquence, je demande au MAMR de remettre le plus rapidement possible le résultat de son enquête sur ce dossier."
Vous pouvez lire l'article de La Presse ici.
Et un autre tout aussi intéressant ici.
Anonyme
il y a 16 ansMoi je propose que la ville de Saint-Lambert embauche le très réputé chiro Winston Chan, l'homme le plus connu de Montréal, pour la représenter dans le cadre de telles tempêtes médiatiques...
Winston is the man...