Sondage de Blakes : Ça bouge dans le secteur du pétrole et du gaz

L'équipe Droit-Inc
2008-06-25 11:15:00
Les plus optimistes sont les dirigeants de sociétés canadiennes et les conseillers financiers américains qui, à 70 % et 69 %, respectivement, s'attendent à voir un accroissement des fusions et acquisitions.
La majorité estime que la valeur totale des marchés conclus augmentera également, 78 % des représentants de sociétés canadiennes interrogés ayant répondu en ce sens.
« Les principaux moteurs des activités de fusion et acquisition devraient découler presque également de trois facteurs : les modifications récentes apportées au régime de redevances versées à la Couronne de l'Alberta, la nécessité concurrentielle de croissance et le besoin d'accroître les efficiences par des économies d'échelle, a déclaré le directeur du groupe de pétrole et gaz et associé de Blakes, Craig Spurn. L'incertitude et la volatilité du marché trouvent écho dans les résultats. En effet, les répondants ont de la difficulté à cerner la conjoncture économique. »
Les répondants croient que les modifications apportées aux redevances n'avantageront aucun des intervenants du secteur et que les grands producteurs de pétrole classique seront les plus durement touchés. Comme le fait remarquer Me Spurn, « Le secteur subit les effets du régime de redevances à mesure que les différents acteurs se familiarisent avec les incidences économiques de la situation ».
Les répondants s'entendent, à 81 %, pour dire que le marché intermédiaire sera le plus actif en matière de fusions et acquisitions, mais leurs opinions divergent quant au segment du marché intermédiaire concerné. En effet, 91 % des dirigeants canadiens interrogés croient que la valeur des opérations oscillera entre 15 et 100 M$, tandis que 38 % des conseillers financiers américains prévoient une majorité d'opérations de plus grande envergure, soit entre 250 et 500 M$.
On s'attend à ce que les petites sociétés canadiennes d'exploration et de production soient les plus actives au cours de l'année à venir, tant à titre de cibles que d'acquéreurs. Selon 56 % des répondants, les petites sociétés seraient les cibles les plus en demande dans le secteur pétrolier, tandis que 36 % d'entre eux croient qu'elles seront également les acquéreurs les plus actifs, suivis par 31 % qui ont répondu que les grandes sociétés canadiennes d'exploration et de production seraient les plus actives, suivis à leur tour par ceux qui voient les sociétés étrangères comme les principaux joueurs, à 28 %.
« Les fusions et acquisitions dans l'ensemble devraient se multiplier l'an prochain, mais il n'y a pas de consensus clair entre les conseillers financiers américains et canadiens à savoir si le nombre d'acquisitions étrangères augmentera au cours de l'année à venir , a affirmé Michael Laffin, associé chez Blakes. Toutefois, l'incertitude économique aux États-Unis ne semble pas atténuer l'intérêt porté aux sociétés pétrolières et gazières canadiennes, puisque 81 % des sondés s'attendent à ce que les sociétés américaines soient les principaux acheteurs. »
Pour la préparation du rapport, intitulé Canadian Oil and Gas Spotlight, plus de 100 dirigeants et conseillers financiers canadiens et américains du secteur du pétrole et du gaz ont été interrogés en avril 2008. Le rapport est disponible à l'adresse www.blakes.com.