Trois avocates parmi les leaders
Natacha Mignon
2010-07-19 14:15:00
Évidemment, on l’a feuilleté pour vous, à la recherche des avocates qui comptent parmi les leaders de l’avenir.
Voici les trois femmes qui se trouvaient dans la liste et qui ont confié aux journalistes d’''Entreprendre'', ce que ça prend pour réussir et les écueils à éviter :
Isabelle Courville
Cette ingénieure et avocate de formation parvenue à la tête d’Hydro-Québec TransEnergie lance un message d’espoir aux femmes du Québec.

Sa méthode de leadership : le coaching plutôt qu’une façon de diriger classique.
Elle n’a jamais mis au placard sa vie personnelle pour réussir. Bien au contraire.
Cette mère de trois enfants assure puiser son équilibre dans sa vie de famille, qui l’aide à « relativiser » et à « prendre du recul. »
Elle prône aussi le réseautage intelligent. « Un gestionnaire doit échanger avec ses pairs, c’est vital », dit-elle.
Mélanie Joly
Associée directrice de l’agence de communication internationale Cohn & Wolfe, Mélanie Joly a commencé sa carrière comme avocate en pratique privée dans les groupes litiges civils et commerciaux de Davies puis de Stikeman Elliott.

Et ce sera dans les communications et les relations publiques qu’elle trouvera sa voie.
Elle se décrit comme la « motivatrice en chef » de son équipe de quinze personnes et croit en son instinct.
« J’ai confiance en mon instinct, dit-elle. J’arrive à saisir rapidement l’état de mes troupes. »
La journaliste la décrit comme engagée jusqu’au bout des ongles et on veut bien la croire quand on sait qu’elle est notamment la co-fondatrice du groupe « Génération d’idées. »
Elle qui se dit aussi « féministe affirmée », fait un plaidoyer pour que les employeurs favorise la conciliation travail-famille.
Et bien nous, en relisant tout ça, on s’est dit qu’on était super contents d’avoir Mélanie parmi nos chroniqueurs !
Angéline Fournier
Admettons-le : on triche un peu en mettant Angéline Fournier dans la présente liste.
Elle n’est pas avocate au barreau du Québec, mais sa formation en droit à de quoi faire rougir bien des confrères.
Formée en négociation, médiation et résolution des conflits à Harvard, Angéline Fournier est titulaire d’une maîtrise en droit des affaires de Paris V et d’une maîtrise en droit comparé de McGill.
Française de naissance, elle est venue à Montréal car elle rêvait de devenir avocate spécialisée en affaires internationales, un domaine alors très peu répandu en France.
Embauchée aussitôt par Stikeman Elliott à la fin des années 1980, elle est aujourd’hui présidente de Maeva Investments et représentante de HB Global, une filiale de Heenan Blaikie au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Son moteur à elle c’est l’ambition.

Mère de quatre enfants, elle tire sa fierté dans ce fait d’avoir pu combiner engagement professionnel et vie familiale.
A la portée de tous ? Peut-être à condition d’être sérieux.
« Etudiez ! Travaillez ! Entourez-vous de gens honnêtes et fiables. Il n’y a pas d’autre solution pour réussir que des études sérieuses et du travail acharné, » dit-elle à l’attention des jeunes.
Pour plus de détails, sachez que l’édition spéciale du magazine Entreprendre est toujours disponible dans les kiosques.
Trois avocates sur cent femmes leaders, est-ce finalement trop peu ? A noter également que toutes les femmes citées n’exercent plus la profession d’avocat traditionnelle et sont sorties du droit. Que faut-il en déduire ? Profitez de l’espace qui vous est dédié dans les commentaires pour nous le dire et pour nous dire aussi qui parmi les avocates du Québec vous auriez vu dans la présente liste.
Photo de gauche à droite : Angéline Fournier, Isabelle Courville et Mélanie Joly
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Me
il y a 15 ans>>>> La réussite, c'est d'abord et surtout d'être sur la plage quand les autres vont au travail.
Valable seulement comme idéal lorsque vous haissez votre job.
Pas mon cas.
Anonyme
il y a 15 ansJe suis certain que vous adorez votre boulot. Mais vous ameriez encore plus surfer de belles vagues.
Allez je vous amène
> >>>> La réussite, c'est d'abord et surtout d'être sur la plage quand les autres vont au travail.
>
> Valable seulement comme idéal lorsque vous haissez votre job.
> Pas mon cas.