Un dentiste réclame 15 M$ à une avocate

Audrey Bonaque
2022-02-16 15:00:00

La clinique en question appartenait à la Dr Rachel Navaneelan. Le dentiste Hovsepian aurait tenté de l’acquérir, mais les choses ne se seraient pas déroulées comme prévu…
M. Hovsepian reproche à Me St-Laurent d’avoir mal rédigé le droit de premier refus, soit l’une des clauses d’un contrat lui ayant permis d’acquérir une autre clinique de la Dr Navaneelan, celle-ci située dans la réserve Mohawk d'Akwesasne.
Daniel Hovsepian est représenté par Ali T. Argun, MSBA Avocats. Il réclame 15 millions de dollars à l’avocate, soit les profits qu’il aurait selon lui engrangés au cours des 25 prochaines années s’il avait mis la main sur la clinique.

En 2014, Me St-Laurent aurait représenté DDHI et son propriétaire dans le cadre de la négociation et de l'achat de la clinique de Rachel Navaneelan située à Akwesasne.
En octobre 2014, le dentiste aurait conclu un accord de vente, rédigé par Me St-Laurent. La vente a été conclue au prix de 900 000 $.
Le prix payé comprenait une prime permettant à l’acheteur d'acquérir la deuxième clinique de Navaneelan, située à Cornwall. Cette option aurait été garantie par un droit de premier refus rédigé par Me St-Laurent.
Toutefois, cette clause aurait été « incomplète », certaines conditions n’étant pas « explicitement mentionnées », selon la demande introductive d’instance. C’est ce qui aurait empêché le Dr Hovsepian de s’approprier la clinique de Cornwall.
Projet freiné
En 2015, le dentiste aurait tenté de développer ses activités en acquérant la deuxième clinique de Navaneelan, située à Cornwall. En 2017, il a incorporé Cornwall MD inc. dans le but d’acheter un bâtiment où il transférait les deux cliniques médicales sous un seul et même toit.
En 2018, un avocat de Rachel Navaneelan, du cabinet Labarge Weinstein, aurait informé le dentiste Hovsepian qu’un acheteur était intéressé à acheter sa clinique de Cornwall.
DDHI aurait engagé l’avocat Mohamed Badreddine pour s’assurer que son droit de premier refus soit respecté.
Au terme de plusieurs échanges, le dentiste aurait fini par apprendre qu’il ne lui était pas possible d’exercer son droit de premier refus.

Ainsi, le propriétaire de DDHI n’a pas pu acheter la clinique de Cornwall et tient pour responsable Me St-Laurent de l’échec de cette transaction.
Contactés par Droit-inc, les avocats impliqués dans ce dossier n’ont pas souhaité émettre de commentaires.
Oups
il y a 2 ansQuel gâchis chez Cain…la débandade continue