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Le nouveau bâtonnier de Québec

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Didier Bert

2024-05-29 14:15:07

Me Stéphane Lavoie. Source: LinkedIn
Me Stéphane Lavoie. Source: LinkedIn
Le Barreau de la section de Québec a élu son nouveau bâtonnier. Droit-inc lui a parlé…

Me Stéphane Lavoie succède à Me Elif Oral comme bâtonnier de Québec. Il devient le nouveau représentant de plus de 4 500 avocats de Québec, de la Beauce et de Montmagny.

Me Lavoie a cofondé le cabinet Brodeur Prémont Lavoie en 2009, avec Me Marie-Josée Brodeur et Claudia P.Prémont devenue depuis juge de la Cour supérieure du Québec.

Avocat et médiateur accrédité, Me Stéphane Lavoie concentre sa pratique en droit de la famille, des personnes, des successions et de la jeunesse. Il a été président de l’Association des familialistes de Québec, siégeant au Comité tripartite de la Cour supérieure du district de Québec. Il a été président du Comité de la Cour supérieure chambre de la famille du Barreau de Québec. Il enseigne le droit de la famille, des personnes et de la jeunesse à l’école du Barreau de Québec.

Admis au Barreau en 2001, le 148ᵉ bâtonnier de Québec détient un baccalauréat en droit de l’Université Laval. Il est membre du conseil d'administration de la fondation Élan, qui amasse des fonds pour soutenir des enfants, des adultes et des aînés ayant une déficience physique et sensorielle.

Membre du conseil d'administration du Barreau de Québec depuis 2020, il a été trésorier et premier conseiller de la section.

Concrètement, comment fait-on pour être bâtonnier tout en restant associé dans un cabinet?

Bâtonnier de section, ce n'est pas une activité à temps plein, mais cela nécessite beaucoup de temps. Le cabinet doit donc compenser pour mes absences qui seront beaucoup plus fréquentes, compte tenu de ma tâche. Il y a des périodes très occupées comme le début du mandat, avec de nombreuses rencontres. L'automne aussi est une période où je m'attends à être très occupé comme bâtonnier. Je me suis assuré d'être disponible pour la section tous les mardis matin et tous les jeudis matin, afin d'être facilement joignable par tout le monde.

Comme fondateur de cabinet, pensez-vous avoir un regard particulier sur l’exercice de votre mandat de bâtonnier?

Je suis conscient des enjeux actuels pour la pratique privée. Il y a évidemment un facteur de stress rattaché à la vitesse que l'on déploie dans la pratique, par les échanges de courriels et les modes de communication très rapides. Cela doit se traduire par un accompagnement en santé mentale. J'ai cette connaissance du milieu, où les gens qui travaillent en pratique privée ont besoin qu'on les supporte et qu'on les accompagne adéquatement.

D’où vous vient votre volonté de vous engager au Barreau?

Très jeune, je m'étais fixé comme priorité de m'impliquer dans mon Ordre auprès des membres, pour me connecter avec le milieu et participer à l'avancement du système de justice. J'ai été sur plusieurs comités du Barreau de Québec, dans le comité des services à la population, et comme président du comité de la Cour supérieure chambre de la famille du Barreau de Québec. Je me suis aussi impliqué au sein de l'Association des familialistes de Québec, dont j’ai été trésorier et président.

Quelles sont vos priorités pour votre mandat?

Je vais bien entendu poursuivre le travail de la bâtonnière sortante en matière de réalisation du plan stratégique 2023-2026. Nous avons beaucoup accompli, notamment quant à la revue de nos règles de gouvernance. Je vais continuer à mettre en place ces grandes orientations.

Quelles sont les spécificités de la section de Québec?

C'est une section très dynamique où la communication est particulièrement bonne. Nous bénéficions d'une très bonne collaboration entre les membres de la magistrature et les membres de la section, grâce à nos comités de liaison. Cela fait que les besoins sont communiqués rapidement, et qu'on peut s'appuyer sur cette synergie pour améliorer les façons de faire. Nous devons préserver cela. Cela nous sera particulièrement utile pour avancer sur un des grands axes de notre plan stratégique, à savoir l'intégration de la technologie.

Comment voyez-vous les évolutions technologiques en cours?

La technologie est nécessaire pour favoriser l'accès à la justice. Nous avons amorcé le virage du sans-papier dans le dépôt des procédures et des pièces. Le greffe numérique se déploie. La question de l’intelligence artificielle se pose désormais. Comment adapter cette nouvelle réalité à notre quotidien, et l'utiliser de façon adéquate ? Il y a beaucoup de formation à faire sur ce sujet, afin d'être prêt pour bien intégrer cette technologie. Le rôle du Barreau de Québec est d'amener cette formation. Cela rejoint directement notre mission première de protection du public, qui passe par le soutien des membres dans l’exercice de la profession.

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