Des avocats-robots en 2040 ?

Alors que les progrès de la technologie n’arrêtent plus, les robots sont capables d’en faire de plus en plus, et donc de remplacer l’humain dans de nombreux domaines. Et dans certaines professions.

Ainsi, l’Université d’Oxford a mené une étude sur 700 métiers pour voir à quel point ils pourraient être menacés par l’intelligence artificielle, en établissant un taux d’automatisation probable par profession.

Résultats : les conseillers financiers ont 98% de chances de disparaître, suivis des réceptionnistes, des chauffeurs de taxis, barmen, programmateurs informatiques ou encore chanteurs.

Les avocats ne sont pas en reste, et occupent la 13e place du classement des professions, avec un taux d’automatisation de 3,5%.

En outre, presque la moitié des travailleurs américains pourrait être remplacés par des machines d’ici dix à vingt ans.

D’autres secteurs sont pour le moment hors de danger, notamment les métiers qui nécessitent la manipulation d’objets ou de corps, comme les chirurgiens, maquilleurs ou pompiers.

De même, les professions « de créativité » ont fort peu de chances d’être remplacées par des machines, comme les chorégraphes, ou les métiers liés au relationnel, tels que les infirmières ou les coaches.

Faut-il en conclure que la profession d’avocat manque de créativité et de relationnel ?