Des manifestants arrêtés à Montréal dans le cadre de la Fête des travailleurs ont déposé une demande de recours collectif contre la Ville
Des manifestants arrêtés à Montréal dans le cadre de la Fête des travailleurs ont déposé une demande de recours collectif contre la Ville
Trois citoyens montréalais, Pascal Lebrun, Roxana Paniagua et Alexandra Croze, ont déposé au cours des derniers jours à la cour via leur avocat, Me Marc Chétrit Rieger, une requête pour autorisation d'exercer un recours collectif contre la Ville de Montréal.

Ils désirent exercer ce recours « pour le compte des personnes qui ont été arrêtées ou détenues dans l'encerclement effectué par le Service de police de la Ville de Montréal le 1er mai dernier vers 18 h à l'intersection de l'avenue Papineau et de la rue Ontario; vers 18 h 45 face au 1385, rue Sainte-Catherie Est; et vers 19 h 45 à proximité du Palais des Congrès ».

Les requérants prétendent « avoir été victimes de discrimination basée sur les convictions politiques; ils affirment avoir été arrêtés illégalement et arbitrairement et ils ont donc subi une atteinte à leur droit à la liberté, à la sécurité et à l'intégrité de leur personne », peut-on lire dans la requête.

Toujours selon leurs affirmations, « ils ont été détenus de façon illégale, arbitraire et abusive pendant une à deux heures; ils ont été réprimés, intimidés et humiliés; ils ont reçu un constat d'infraction au Règlement P-6 de façon arbitraire », peut-on notamment lire dans le document.

Ils demandent donc à la cour d'autoriser leur recours collectif et de condamner la Ville de Montréal à payer 2500 $ à titre de dommages et intérêts et la somme de 2500 dollars à titre de dommages exemplaires à toute personne arrêtée ou détenue lors d'un des trois encerclements effectués par le SPVM le 1er mai dernier.

On exige aussi que la Ville soit condamnée à rembourser plus de 1000 dollars à toute personne citée en justice à la suite de l'émission d'un constat d'infraction en vertu du Règlement P-6.