Les experts de MNP

L’expert des solutions fiscales

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Jean-francois Parent

2018-03-29 13:15:00

Le nouveau venu chez MNP se spécialise dans la fiscalité des professionnels, notamment dans le secteur de la santé...

Le fiscaliste Charles Godbout
Le fiscaliste Charles Godbout
Le fiscaliste Charles Godbout cherchait à augmenter sa clientèle et lui offrir davantage de services conseils.

Le mariage de sa firme, Stratège services comptables, et de MNP, annoncé en janvier, allait donc de soi. « On voulait faire croître notre base de clients professionnels. Et on avait aussi besoin d'un guichet unique pour élargir l'éventail des services offerts à nos clients déjà existants », explique l’associé et co-fondateur de Stratège.

Il arrive chez MNP avec sa clientèle composée de 350 professionnels, à qui Stratège prodigue ses conseils fiscaux depuis 2015.

De ce nombre, 85 % sont issus du domaine de la santé.

Les chiffres sont créatifs

Le service conseil fiscal est une niche importante et un vecteur de croissance rapide pour le développement d'affaires. Lorsqu'il y fait ses premières armes, en 2001, Charles Godbout a monté une clientèle de quelque 300 cabinets—des dentistes, des ophtalmologistes, etc.—en moins de cinq ans. C'est donc dire l'importance des services qu'il offre.

Charles Godbout, un adepte du vélo de montagne et notamment, des sentiers de l'Estrie, dont il aime « la robustesse et la rugosité des boisés montagneux », a abouti en fiscalité après plusieurs détours, en apparence sans rapport: il a débuté ses études en archéologie et en études anciennes, pour finalement se tourner vers le tourisme. Rien de tout cela n'a fait l'affaire. Il est donc devenu fiscaliste.

« J'avais choisi le tourisme car il y avait un aspect gestion, mais aussi un côté plus éclaté, deux choses qui me plaisaient. Mais les débouchés étaient limitées », se rappelle Charles Godbout.

Après le tourisme, il s'inscrit au diplôme en administration des affaires à l'UQAM, et découvre ce qui allait devenir sa passion. « J'adorais les problèmes de fiscalité. Tous ces chiffres qui n'ont aucune logique, ça me permettait de trouver plein de solutions et d'exercer ma créativité », relate celui qui fait aujourd'hui son pain et son beurre de démêler les problèmes fiscaux de professionnels en cabinet.

Une alliance parfaite

Après avoir vendu les parts de son premier cabinet à son associé d’alors, Charles Godbout met sur pied Stratège services comptables, en 2015. Il vient donc de l'intégrer à MNP. Outre le bassin de services auxquels Charles Godbout peut désormais faire appel, il devient l'un des experts fiscaux en résidence pour le cabinet.

Stratège compte huit professionnels, qui fournissent des services de certification, de fiscalité et de consultation, principalement aux professionnels de la santé, mais aussi à des PME d'autres secteurs dans la région de Montréal.

Quant aux professionnels du milieu juridique, Charles Godbout compte bien y élargir sa portée. « Déjà, nous utilisons les services de quatre cabinets. Certains de nos clients ont besoin d'établir une fiducie familiale, de conseils pour des transactions immobilières, ou ils doivent établir leur convention d'actionnaires. »

Les changements fiscaux proposés par le ministre fédéral des Finances, Bill Morneau, vont avoir des impacts importants pour les professionnels, note Charles Godbout.

Par exemple, la fin du fractionnement de revenu, qui permettait aux professionnels de déléguer une partie de leurs revenus au conjoint et de réduire le taux d'imposition, pourrait nuire à la santé financière de certains cabinets. Cabinets dont les conseillers juridiques seront à la recherche de solutions fiscales...

Des conseils qui enrichissent

« Quand un avocat est en train de monter une structure pour son client dentiste ou optométriste, ils ont souvent besoin d'en savoir plus sur les différents avantages qu'offre une structure par rapport à l'autre », explique Charles Godbout,

Le traitement fiscal des différentes structures, donc, fait une grande différence pour un professionnel. Le taux d'imposition permis par l'incorporation, par exemple, peut lui permettre de rembourser plus rapidement ses emprunts, notamment. « Quand on est incorporé, le taux d'imposition est d'environ 20 %. Donc, sur des revenus de 200 000 $, il en reste plus de 150 000 $ qui peuvent être affecté à la dette d'exploitation. »

Le professionnel peut se verser son salaire sous forme de dividendes, de sorte que l'incorporation est intéressante à plusieurs égards pour les professionnels qui ont de hauts revenus et des dépenses importantes. Dans d’autres structures, comme celle de la société en nom collectif, les salaires sont versés sous forme de revenu personnel.

Bref, bien des complexités fiscales en perspective, le terrain de jeu favori de Charles Godbout… avec les sentiers estriens.
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