Le programme a été conçu en reconnaissance du fait que nombreux avocats et avocates exerçant seuls ou en petits cabinets ont peu d’accès aux indemnités de congé parental, ou n’en ont pas du tout. Il est ainsi difficile de fonder une famille tout en offrant des services juridiques.

Depuis le 12 mars 2009, le programme fournit des indemnités aux avocats et avocates qui exercent dans les cabinets comptant cinq avocats ou moins qui n’ont pas accès à d’autres indemnités de maternité, de parent ou d’adoption sous un régime public ou privé. Toute personne admissible à l’assurance-emploi (AE) n’est pas admissible aux indemnités du congé parental du Barreau.

« Offrir une sécurité économique temporaire peut aider à assurer la réintégration des avocats et avocates dans leur pratique, ainsi que la viabilité permanente de ces pratiques, a déclaré Me Laurie Pawlitza, coprésidente du Groupe de travail du Barreau sur la rétention des femmes en pratique privée. Les paiements reçus remplaceront les revenus d’entreprise de façon à aider à défrayer certains des frais généraux liés au maintien d’un bureau pendant un congé de maternité ou d’adoption. »

Le Barreau crée également un registre d’avocats et d’avocates qui sont prêts à fournir des services juridiques sur une base intérimaire pendant un congé parental.

« L’effet global des deux initiatives améliorera l’accès du public à une liste diversifiée d’avocats et d’avocates en petits cabinets et en pratique autonome, a déclaré Me Thomas Conway, coprésident du Groupe de travail du Barreau sur la rétention des femmes en pratique privée. Plus de 90 pour cent des cabinets d’avocats en Ontario comptent cinq avocats ou moins et les petits cabinets et les pratiques autonomes représentent la profession juridique pour la plupart des personnes qui ont besoin de services juridiques. »

Le programme d’aide au congé parental des avocats et avocates et le registre de praticiens suppléants sont entièrement financés par les cotisations annuelles payées au Barreau par les avocats et les avocates.

« Cela reflète l’importance qu’accorde la profession juridique dans son ensemble à l’accès à la justice dans toutes les parties de la province », a dit le trésorier du Barreau du Haut-Canada, Me W. A. Derry Millar.