Des avocats de l'aide juridique ont débrayé pendant une demi-journée le 24 mai dernier. Source: Radio-Canada / La Presse canadienne / Pierre St-Arnaud
Des avocats de l'aide juridique ont débrayé pendant une demi-journée le 24 mai dernier. Source: Radio-Canada / La Presse canadienne / Pierre St-Arnaud
Réclamant la parité salariale avec les procureurs de la Couronne, des centaines d’avocats de l’aide juridique tenaient des piquets de grève devant les palais de justice et manifestaient devant les bureaux de la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, à Trois-Rivières.

Les bureaux du premier ministre François Legault à L'Assomption et ceux du ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, à Belœil ont également été visités par les grévistes.

Ils feront entendre aujourd’hui leurs revendications devant l’Assemblée nationale à Québec.

Mercredi et jeudi, les avocats membres de la Fédération des avocates et avocats de l’aide juridique du Québec (FAAJQ) prendront le relais. Ils manifesteront devant les palais de justice régionaux à Québec, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, en Mauricie, sur la Côte-Nord, en Abitibi-Témiscamingue, en Outaouais et sur la Rive-Sud de Montréal.

Rappelons que les avocats de l’aide juridique affiliés à la CSN ont débrayé pendant une demi-journée le 24 mai. L'arrêt de travail avait touché les régions de Montréal, de Laval, des Laurentides, de Lanaudière, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie.

Sans convention collective depuis décembre 2019, ceux-ci veulent que le gouvernement du Québec reconnaisse leur valeur et leur importance dans le système de justice.

L’impact de ce débrayage de quatre jours n’est pas connu, mais il devrait retarder plusieurs affaires. Environ 15 avocats continueront toutefois de travailler sur les causes qui ne peuvent pas être reportées, comme celles impliquant des jeunes ou de la violence sexuelle.

Si aucune décision n'est prise en leur faveur, d’autres journées de grève pourraient s’ajouter, préviennent les avocats de l’aide juridique.