Financières des avocats(es)

Assurance-vie : trois questions à se poser pour la calculer

Main image

Sophie Ginoux

2022-12-15 13:15:00

Tout bon avocat sait que pour gagner une cause, il faut se poser les bonnes questions avant d’élaborer sa stratégie. Et c’est exactement la même chose en matière d’assurance-vie !

Nathalie Martel. Sources: Shutterstock et Financière des avocats
Nathalie Martel. Sources: Shutterstock et Financière des avocats
Se doter d’une assurance-vie semble logique et naturel pour la plupart d’entre nous. Mais le faisons-nous correctement ? Souvent, nous estimons la couverture dont nos proches bénéficieront un peu à l’aveuglette, car nous ne savons pas vraiment ce que l’avenir nous réserve.

Même s’il est difficile, voire impossible de se projeter dans le futur, et donc d’établir avec justesse le montant de la protection dont notre famille aura besoin advenant notre décès, il existe une solution fiable pour la déterminer. Et on ne parle pas ici de règles empiriques comme celle qui veut que l’on multiplie notre revenu annuel par dix !

Nathalie Martel, conseillère en sécurité financière pour la Financière des avocates et des avocats, recommande plutôt de réaliser ce calcul selon ses besoins réels.

« La couverture d’assurance appropriée varie selon les circonstances, explique-t-elle. Plusieurs facteurs, comme les obligations fiscales à respecter suite au décès, ainsi que le mode de vie que l’on veut maintenir pour sa famille par la suite, doivent être pris en compte avant de passer à l’action. »

Voici donc les questions à se poser pour effectuer une évaluation concrète de ses besoins quand on veut souscrire une assurance-vie.

1. Quelles liquidités prévoir ?

Une évaluation axée sur les besoins comporte un premier volet, celui des liquidités. Qu’entend-on par là ? Les besoins en liquidités peuvent comprendre les frais funéraires, les frais d’homologation, les obligations fiscales, les frais juridiques, le remboursement des prêts, le rachat d’une hypothèque, l’établissement d’un fonds de secours, ou encore l’alimentation d’un fonds d’études au profit d’enfants mineurs.

Certains de ces frais peuvent être permanents ou temporaires. Ils peuvent aussi s’échelonner, selon le cas de figure, sur un nombre x d’années. Les frais funéraires seront engagés une fois, mais ceux liés aux études des enfants et à une hypothèque peuvent et doivent être prévus sur une plus longue période. Quant à un fonds de secours, il devrait idéalement être permanent.

Il peut donc être avantageux de souscrire une assurance-vie permanente d’un certain montant pour prévoir l’ensemble de ces besoins en liquidités, une fois qu’on les a listés.

2. Quels revenus assurer à ses proches ?

Pour maintenir le mode de vie de sa famille après son décès, il faut aussi songer au revenu qu’une assurance-vie pourrait leur apporter. Les besoins en revenu tiennent compte du revenu annuel courant de la famille, ainsi que du pourcentage de ce même revenu nécessaire pour maintenir son mode de vie.

Par exemple, une fois les besoins en liquidités satisfaits, il est possible que son ou sa conjointe aura besoin de 50 % de ce revenu tant que les enfants seront encore à sa charge, puis de 30 % par la suite.

Les besoins en revenu peuvent donc être établis à moyen et long terme. Et l’inflation dans tout ça ? Il faut effectivement en tenir compte, car les taux de rendement ne sont pas toujours égaux. Une couverture additionnelle raisonnable peut donc pallier à cet éventuel problème.

3. De quels fonds dispose-t-on déjà ?

Outre notre revenu annuel (personnel et familial) lié au travail, plusieurs d’entre nous détenons aussi des assurances, placements et revenus divers. Il peut s’agir d’économies, d’une autre assurance que nous avons souscrite ou que notre employeur a souscrite pour nous, d’une rente ou de prestations gouvernementales diverses. Encore une fois, chaque cas de figure est différent.

Il faut donc aussi intégrer ces montants, temporaires ou permanents, dans ses calculs pour être en mesure de fixer adéquatement le montant de la couverture d’assurance-vie idéale.

Une assurance-vie selon ses besoins

Une fois l’ensemble des besoins en liquidités et en revenu, ainsi que la somme des fonds établis, le temps est venu de choisir la meilleure option d’assurance-vie possible. Et il n’en manque pas sur le marché !

Grâce à son statut d’OSBL, la Financière des avocates et des avocats propose des assurances-vie parmi les cinq plus abordables sur le marché canadien dans presque toutes les catégories d’âge. Être membre de la Financière permet donc de bénéficier, jusqu’à l’âge de 80 ans, d’une assurance-vie temporaire de 5 ans ou de 20 ans d’un excellent rapport qualité-prix, ainsi que de conseils avisés et non intéressés, puisque l’objectif de la Financière n’est pas la rentabilité.

Bon à savoir !
2110

Publier un nouveau commentaire

Annuler
Remarque

Votre commentaire doit être approuvé par un modérateur avant d’être affiché.

NETiquette sur les commentaires

Les commentaires sont les bienvenus sur le site. Ils sont validés par la Rédaction avant d’être publiés et exclus s’ils présentent un caractère injurieux, raciste ou diffamatoire. Si malgré cette politique de modération, un commentaire publié sur le site vous dérange, prenez immédiatement contact par courriel (info@droit-inc.com) avec la Rédaction. Si votre demande apparait légitime, le commentaire sera retiré sur le champ. Vous pouvez également utiliser l’espace dédié aux commentaires pour publier, dans les mêmes conditions de validation, un droit de réponse.

Bien à vous,

La Rédaction de Droit-inc.com

PLUS

Articles similaires