Marie-Anne Paquette et le ministre de la Justice du Québec, Simon Jolin-Barrette. Sources: Université de Montréal et LinkedIn
Marie-Anne Paquette et le ministre de la Justice du Québec, Simon Jolin-Barrette. Sources: Université de Montréal et LinkedIn
Lors du discours annuel de la rentrée judiciaire, la juge en chef de la Cour supérieure du Québec, Marie-Anne Paquette, a critiqué le manque de ressources dans le système judiciaire.

Selon elle, les postes de juges non pourvus à la Cour supérieure « privent la population de plus de 65 jours de procès, chaque mois », a rapporté La Presse. Elle rappelle également que les délais peuvent s’étirer jusqu’à 24 mois avant d’obtenir un procès au civil et au familial.

Le ministre de la Justice du Québec, Simon Jolin-Barrette, refuse de porter le blâme. Il accuse plutôt le fédéral de ne pas nommer assez de juges comparativement au Québec. Il mentionne même que les enjeux entourant les retards dans les procès sont causés par le manque de juges au niveau fédéral.

« Ça prend du temps à les combler, contrairement à la Cour du Québec, où les nominations se font rapidement à partir du moment où le comité de sélection me remet le rapport et on n’attend pas que le juge ait pris sa retraite pour enclencher le processus. Nous, on est disponible, les espaces sont là pour accueillir ces nouveaux juges-là », a mentionné le ministre de la Justice au Journal de Québec.

En 2017, le Québec a modifié la Loi sur les tribunaux judiciaires afin de faire passer le nombre de postes à la Cour supérieure de 155 à 157, rappelle Simon Jolin-Barrette.

Il y a actuellement sept postes de juges toujours vacants.