L'enquête préliminaire de Richard Bain est reportée

Agence Qmi
2013-03-13 07:00:00

«Est-ce que j'ai le droit de faire des conférences de presse? Parce que Me Perreault (la procureure de la Couronne) a le droit», a-t-il claironné.
M. Bain est soupçonné d'être l'auteur de l'attentat survenu au Metropolis lors de la soirée électorale, le 4 septembre dernier, alors que Pauline Marois, fraîchement élue première ministre, prononçait un discours dans la salle de spectacles.
Un homme a perdu la vie et un autre a été gravement blessé par balle. Un court incendie a également fait rage dans l’édifice.
L'enquête préliminaire a dû être reportée devant la confusion qui régnait dans la salle. M. Bain sautait du coq à l'âne, tantôt se plaignant de ne pas pouvoir travailler adéquatement sur sa cause en prison, tantôt demandant à brûle-pourpoint ce qui allait advenir de son véhicule.
«Il y a des numéros qui ne fonctionnent plus, a-t-il allégué. Ils ne me laissent pas téléphoner, j'ai des preuves et des témoins.»
Un porte-parole
Richard Henry Bain a également voulu remettre un document en mains propres à un homme dans la salle, Daniel Sweeney. Le juge a refusé qu'il lui remette le document. M. Sweeney s'est présenté par la suite comme le porte-parole de M. Bain sur les questions politiques.
L'accusé songeait à changer d'avis et à être représenté par un avocat. Le report de la cause lui permettra d'y réfléchir, selon le tribunal.