Avocat et directeur de cabinet!
Camille Dufétel
2023-08-28 14:15:00
L’avocat de 25 ans dit avoir accepté de relever ce « défi passionnant, avec une équipe d’élus et d’employés politiques talentueux au service des citoyennes et citoyens de Longueuil et de sa mairesse ». Il connaît Catherine Fournier, sa « meilleure amie », depuis le secondaire, et explique qu’elle lui a fait confiance à l’époque en lui faisant une place dans son équipe électorale.
« Alors que j’étais au Cégep, elle m’a fait confiance en m’employant au sein de son bureau de comté, poursuit-il. Aujourd’hui, fraîchement assermenté, elle me fait confiance dans ce rôle névralgique alors que le monde municipal fait face à plusieurs défis d’importance. »
Catherine Fournier a également tenu à souligner cette nouvelle étape professionnelle pour Me Prévost. Elle explique avoir fait sa connaissance en mai 2014, alors qu’il n’avait que 15 ans, bientôt 16. Il lui avait alors écrit sur Facebook, ayant entendu dire qu’elle envisageait de se présenter aux prochaines élections. Il souhaitait l’appuyer dans sa circonscription.
Un bras droit
« De responsable de mon agenda, directeur de campagne, attaché et conseiller politique (voire même photographe à ses heures!), en passant par une tentative de DEC en gestion agricole, une année de science po et un bac en droit/un Barreau/un stage à l'Agence spatiale canadienne, nous évoluons ensemble depuis toutes ces années qui ont vu défiler quatre élections, deux législatures à l'Assemblée nationale, plusieurs tournées du Québec et un premier mandat à la mairie », détaille la mairesse sur LinkedIn.
Elle ajoute qu’elle n’y serait jamais arrivée sans lui et décrit Me Prévost comme son bras droit, son complice de la première heure et la deuxième moitié de son cerveau. « Une âme sœur professionnelle, mais surtout, d'amitié inconditionnelle », note-t-elle.
La mairesse ajoute avoir eu « l’immense honneur » d’être celle qui lui a remis son rabat lors de son assermentation à titre d’avocat.
Me Prévost a effectué ses études en droit à Québec, à l’Université Laval, ce qui lui a permis de travailler en même temps à l’Assemblée nationale. « Être conseiller politique a été pour moi le meilleur ‘emploi étudiant’ au monde! », écrit-il, précisant que son but ultime était de devenir avocat.
Il s’est intéressé au droit spatial. « Une branche de droit international en totale ébullition, mais peu pratiquée encore aujourd’hui, note-t-il. Une rencontre salutaire avec Valérie Bastien-Dupuis, avocate aux services juridiques de l’Agence spatiale canadienne, basée à Longueuil, m’a poussé à faire la fameuse ‘course aux stages’.»
Il a uniquement appliqué au ministère de la Justice du Canada avec comme rêve de pratiquer le droit de l’espace, et a réussi son pari.
Quelques mois plus tard, il quittait l’Assemblée nationale « afin de prendre la barre d’une équipe électorale extraordinaire, dont la conclusion a été l’élection à la mairie de la Ville de Longueuil de Catherine et de ses candidats ». « Le tout, avec quatre cours de droit durant la même période à… Québec », écrit-il.
Il a ensuite poursuivi son engagement à titre de conseiller spécial de la mairesse pendant un an et demi.
Quant à son stage, il explique qu’au cours des trois derniers mois, celui-ci lui a permis de travailler avec « des juristes de très haut calibre chez Justice Canada, d’abord à Ottawa, au sein de l’équipe du droit commercial international d’Affaires mondiales Canada, puis de retour à Longueuil, aux services juridiques de l’Agence spatiale canadienne », écrit-il.
Il ajoute qu’il devait malgré tout être honnête avec lui-même: « C’est en politique que je m’épanouis le plus ».