Il quitte un promoteur immobilier pour devenir associé chez Osler

Martine Turenne
2017-04-03 15:00:00

Ancien de chez Davies Ward Phillips & Vineberg, où il a pratiqué 17 ans, dont dix ans comme associé, il revient ainsi à la pratique privée, après dix-huit mois comme vice-président exécutif, Affaires juridiques, chez Carbonleo Real Estate. Il s’agit d’un important promoteur et gestionnaire de fonds, d’actifs (plus d’un milliard de dollars) et d’immeubles, comme le Quartier Dix30 ou le Royalmount.
« Ça été une très belle expérience, très enrichissante, mais la pratique me manquait, notamment sa diversité », dit l’avocat de 41 ans, diplômé en droit de l’Université de Montréal et Barreau 1998. Il avait tenté le coup là-bas, dit-il, car il avait, à l’automne 2015, l’impression d’avoir fait le tour du jardin. « Carbonleo m’a offert une opportunité extraordinaire pour un avocat de mon niveau. Je suis content de l’avoir fait, j’ai rencontré des gens extraordinaires, et ça a satisfait ma curiosité.» Mais après avoir été voir si le terrain du voisin était plus vert, ajoute-t-il, il est rentré au bercail…
Son arrivée chez Osler s’est faite de manière quasi « organique », dit-il: son ancien mentor chez Davies, Me Shahir Guindi, est maintenant associé-directeur chez Osler.
« Je me joins au cabinet dans le groupe de pratique immobilier, dit Sébastien Savage, où je ferai tant de l’immobilier comme tel que des fusions-acquisitions. Osler a une bonne réputation dans ce domaine, l’équipe est jeune, entrepreneuriale, novatrice. On souhaite accroître notre part de marché, et trouver la meilleure solution, au meilleur prix, pour nos clients. »
Sébastien Savage, qui est aussi membre de l’Association du Barreau canadien et de l’American Bar Association, possède une vaste expérience dans l’industrie hôtelière. Il a guidé des clients lors de l’achat, de la vente et de l’aménagement d’hôtels et également négocié des conventions de gestion et des contrats de franchisage au nom de propriétaires d’hôtels.
« L’hôtellerie est un domaine qui me passionne, tant sur le plan personnel que professionnel. L’hôtel est un endroit où passer la nuit, mais c’est aussi lieu de rencontre, et ça devient un acteur important dans les zones de conflit. Il s’y passe toujours quelque chose. Le marché hôtelier est en plein essor, et j’entends travailler tant avec les développeurs, que les promoteurs. » De plus en plus, l’hôtel devient un lieu de divertissement, une destination en soi, dit-il, à l’instar du Four Seasons, à Toronto. « Il y a des projets en ce sens à Montréal. »
Et Me Savage entend bien en faire partie.